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  • Photo du rédacteurAdrien Rigaut

Caravane Trip #13 - Le Pays-Basque français, mon Dieu quelle beauté !

Retour sur le territoire français après plus de trois mois en Espagne et au Portugal. Nous n’avions pas planifié le voyage jusque là donc on profite de chaque lieu supplémentaire avec toujours un intérêt dans l’optique d’y vivre dans un futur plus ou moins proche. Alors découvrons sans plus attendre le Pays-Basque côté France, une région que l’on ne connait pas mais qui a toujours attisé notre curiosité.


Socoa, camp de base parfait et central

En choisissant le quartier de Socoa (entre Urrugne et Ciboure) comme base de notre séjour dans le Pays-Basque, on était loin de s’imaginer de l’aspect hautement qualitatif de l’endroit. Proche de toutes les commodités à pied (supermarché, boulangerie, restaurant, vétérinaire, magasin de bricolage…), le quartier de Socoa s’apprécie pour ses balades piétonnes autour de son bras de mer, pour sa petite plage dans la même baie que Saint-Jean-de-Luz et pour son beau fort après avoir passé un charmant petit port. Les maisons typiques du sud-ouest terminent de donner un charme fou au quartier de Socoa.



Dans les environs de Socoa, la balnéaire Saint-Jean-de-Luz et la frontalière Hendaye

Accessible à pied (une petite heure) ou en voiture (10 minutes) depuis Socoa, on retrouve les deux principales villes de la région à savoir Saint-Jean-de-Luz au nord et Hendaye, au sud.

La première est une belle ville balnéaire avec comme principaux points d’intérêts son port, son centre piéton dont une belle rue commerçante et sa balade le long de la baie jusqu’à la pointe où se trouve une petite chapelle. Zone agréable mais très, très touristique.



La seconde, Hendaye, se trouve à la limite de la frontière espagnole. Le changement est d’ailleurs hallucinant lorsque l’on passe la frontière. En Espagne tout est gris avec des barres d’immeubles et une végétation inexistante. En France tout est blanc, aéré laissant place à la nature. A Hendaye on appréciera principalement le Domaine d’Abbadia, un grand parc en bord de mer avec des points de vue magnifique sur la côte et la traversée d’une belle forêt.



Dans les terres basques, altitude et piment

Lorsque l’on quitte la côte Atlantique pour regagner les terres, on se retrouve assez rapidement sur l’entrée des Pyrénées. Alors forcément, c’est montagneux et les randonnées sont éprouvantes. Parmi celles-ci, on a testé la grande boucle jusqu’au sommet de la Rhune et le lac depuis le Col d’Ibardin.

Physiquement épuisante mais visuellement spectaculaire, l’ascension de la Rhune, sommet mythique de la région avec un dénivelé de 1000 mètres sur une petite dizaine de kilomètres, est un incontournable pour tous les sportifs qui se respectent. Elle peut être fait par un petit train… mais c’est moins drôle ! Tout au long de la montée, on traverse une forêt en bord de ruisseau, puis une portion sans arbres en plein cagnard, et une dernière ligne droit entouré des moutons et chevaux. Au sommet la vue est époustouflante avec d’un côté le littoral d’Espagne jusqu’à l’entrée des Landes et de l’autre, le massif des Pyrénées. La descente sur l’autre versant est tout aussi vertigineuse mais plus tranquille.



Le col d’Ibardin est un village frontalier donc détaxé et intéressant pour tout ce qui est essence, cigarette, alcool… mais passé cet intérêt-là, on retrouve une belle nature où il est fait bon se balader notamment jusqu’au lac de Xoldokogaina (dit le lac d’Ibardin, c’est plus simple).



Au-delà de la nature montagneuse des terres basques, il y a aussi de charmants villages dont celui d’Espelette… Oui, le fameux village d’où provient le piment d’Espelette. Ici tout est tourné autours de ce petit piment rouge et honnêtement, c’est très agréable à parcourir et découvrir.



Biarritz & Bayonne, la belle doublette basque

On reste dans le cliché basque, mais un très beau cliché. Biarritz et Bayonne restent dans la même lignée de ce que l’on retrouve dans la région.

Biarritz, située en bord de mer, offre de belles balades sur la plage qui s’étire sans difficulté jusqu’à Bidard au sud. Son centre piéton, à l’image de la région, propose des édifices blancs avec une architecture en colombage au bois rouge, marron, vert, parfois bleu ou jaune. Il y règne un calme et une sérénité surprenante pour une ville.



A Bayonne, le centre est constitué différemment mais la sensation est la même. Les principaux quartiers du Grand Bayonne et du Petit Bayonne sont séparés par la Nive ce qui offre des images de cartes postales en bordure des quais. L’ambiance semble d’un autre temps à flâner dans les ruelles piétonnes de ces deux quartiers. Nous n’y sommes pas restés longtemps, mais suffisamment pour avoir l’envie d’y revenir.



Lorsque l’on remonte un peu plus la côte, la partie montagneuse puis vallonées des Pyrénées disparait rapidement et laisse place à quelque chose de beaucoup plus plat, permettant la naissance de nombreux lacs que nous avons pris plaisir à découvrir à Seignosse (Etang noir), Labenne (Marais d’Orx) ou encore le lac de Mouriscot vers Biarritz.



Et l’Espagne ? Un petit tour et puis s’en va !

Forcément, étant situé à 10 minutes de la frontière espagnole, on a traversé la frontière pour voir ce qu’il s’y passait. L’année dernière, j’avais déjà visité cette région d’Espagne avec les villages de Hondarribia, Pasaia et San Sebastian. On a répété cette dernière sans réelle motivation (d’où le peu de photo) et on s’est rapidement retourné vers une belle balade depuis le Cap du Figuier au nord de Hondarribia. Balade qui s’est dramatiquement terminée après que Carolina s’est fait mordre par un chien. Plus de peur que de mal, mais on vous racontera cette anecdote dans un prochain article.



Voilà tout ce que l’on peut raconter sur nos 16 jours (quand même) dans le Sud-Ouest. On a littéralement adoré cette région. Affaire à suivre pour une possible future destination de vie… En attendant, nous allons nous faire une ultime étape sur le bassin d’Arcachon sur une semaine et en mode relaxation cette fois-ci. Le périple nous a épuisé et nous avons hâte de retrouver le confort d’une maison.


Le camping : Untxin Socoa

Un camping deux étoiles à taille humaine facilement accessible et pourtant légèrement en retrait pour assurer un calme à toute heure. Le personnel y est très chaleureux, souriant et à l’écoute. Les emplacements, bien qu’ils aient souffert de l’été, sont bien délimités, grands et propres. Les sanitaires sont modernes et également très propre. On regrettera juste une légère odeur d’urine au niveau des douches (remontées d’égout ?) et que celles-ci soient mixtes. Pour le reste, tous les services sont impeccables (laverie, wifi, information touristique, ping-pong, babyfoot, etc.) et un prix très compétitif pour la région et la période (fin août – début septembre). Sûrement le meilleur camping que nous ayons fait du voyage avec celui d’Alcobaça au Portugal.

Le prix de la nuitée : 19,3€ pour 2 adultes, 1 chien, 1 caravane, 1 voiture et électricité.

Note Adrien : 5/5 – Note Carolina : 4/5



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