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Caravane Trip #10 - La Galice et ses délices

  • 15 août 2023
  • 6 min de lecture

Après 2 mois à vivre et voyager au Portugal, nous voici de nouveau en Espagne dans l’extrême Nord-Ouest du pays en Galice. Cette grande région se partage en trois parties : la côte Ouest, la côte Nord et les terres. Question de logistique (accès aux îles Atlantiques interdites aux chiens) et de temps (camping réservé dans les Asturies au 10 août) nous nous concentrerons uniquement sur la partie nord de la Galice.


Forêts, rivières, villes historiques et 50 nuances de verts dans les terres

Les sentiers de randonnées dans les terres de la Galice se comptent par milliers (dont les fameux chemins menant à Saint-Jacques de Compostelle). Il est donc facile et agréable de s’échapper de l’afflux touristiques des principales villes et des côtes, ainsi que de la chaleur du mois d’août, en pénétrant dans une des nombreuses forêts.

L’emplacement du camping nous a permis de parcourir en long en large et en travers le rio Parga sous de magnifiques jeux de couleurs et de lumières avec les rayons du soleil venant transpercer les feuillages des arbres. Une douceur bienvenue.



Légèrement plus touristique, mais beaucoup plus impressionnant en se rapprochant de la côte nord, on retrouve le Souto da Retorta qui n’est autre qu’une forêt d’Eucalyptus. Ici, on se sent minuscule (un comble pour moi) au milieu de l’immensité de ces arbres. La parcours, bien balisé, nous fait passer devant l’eucalyptus O Avo, littéralement le grand-père en galicien (vieux de plus d’un siècle), qui est considéré comme le plus grand du pays.



Toujours dans les terres, nous avons fait nos étapes dans des lieux historiquement immanquables : Saint-Jacques de Compostelle et Lugo.

Le premier est connu et réputé pour être le point d’arrivée du chemin du pèlerinage de Compostelle et le site du tombeau supposé de l’apôtre Saint-Jacques. On fait assez rapidement le tour des principaux monuments de la ville que sont les places qui entourent l’immense et impressionnante cathédrale.



Si le centre historique et piéton est également agréable à visiter, on aura davantage apprécié le calme du parc Alameda, loin de tout se brouhaha autours de la cathédrale (d’autant plus en semaine des journées mondiales de la jeunesse).



Il se dégage néanmoins de ce lieu, quelque chose du mystique, spirituel, quand on regarde tout ces gens chantant, dansant, priant à la gloire de Dieu, presque possédé et habité par moment. J’imagine que les croyants et ceux réalisant le pèlerinage (tout ou parti), voient en Saint-Jacques de Compostelle une récompense, un accomplissement de toute une vie. En arrivant en voiture, comme une simple étape dans un voyage, on se sent un peu imposteur ou étranger face à tous ces groupes de pratiquant.


Le second, Lugo, est beaucoup moins connu et pas forcément accueillant au premier abord (bâtiments les uns sur les autres). Mais lorsque l’on passe cette première barrière, on arrive à l’entrée de la vieille ville qui est démarquée par d’immenses remparts, vestige parfaitement conservée de la civilisation romaine datant du IIIe siècle. Ces remparts, classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, ont été réhabilités pour en faire le tour et ainsi surplomber le centre historique.



C’est là le seul intérêt de la ville qui ne dégage rien de particulier, si ce n’est une belle cathédrale.




Falaises, plages sauvages et miradors, l’impressionnante côte nord

Pour les grands fans de randonnées, la côte nord de la Galice est extraordinaire et offre des images époustouflantes. Difficile avec un genou en reconstruction et un chien sous ces chaleurs mais on a pu en voir un sacré aperçu. Petit tour d’horizon d’ouest en est.


La route des miradors

Dans la zone d’Ortigueira, on rejoint le phare du Cabo Ortegal pour démarrer une invraisemblable route qui nous mènera vers une dizaine de miradors en bord de mer, entre les vaches, les chevaux et, malheureusement, les éoliennes (j’y reviendrai dans un billet d’humeur). Parmi eux, le Vixia da Herbeira culmine à plus de 600 mètres de hauteur, ce qui en fait la falaise la plus haute d’Europe occidental. Attention au vertige !



La route se termine par une escale obligatoire au village de Santo André de Teixido, un village perdu entre les falaises offrant une sensation de bout du monde… si les boutiques et les touristes étaient moins nombreux, mais ça, on ne peut pas faire grand-chose.



Nous avons poursuivi la descente sur Cedeira pour rejoindre de belles plages prisées par les surfeurs comme celles de Pantin et Fouxeira. Des images plus classiques qui contrastent avec les miradors.



Porto O Barqueiro, ses ponts et son « plus beau banc du monde »

On saute d’un bras de terre à un autre en arrivant dans la région de Porto O Barqueiro, un charmant village de pêcheur qui se situe entre fleuve et océan. D’ici, on accède à divers sentiers de randonnées dont un qui mène de l’autre côté du fleuve sur la belle plage d’Arealonga en traversant un des 3 ponts situés côte à côte (un piéton, un routier, un ferroviaire).



De l’autre côté du « bras » se trouve la plage do Esteiro, un point de départ sympathique pour longer la côte et les falaises jusqu’à ce fameux banc, soi-disant le plus beau du monde. Effectivement, les vues sont magnifiques, de là à dire que c’est le plus beau du monde… pourquoi pas !



Viveiro, le classique duo plage/rivière avec des falaises toujours plus belles

On continue de tirer vers l’est avec la zone de Viveiro qui donne accès à la belle plage Abrela où se mélange sable fin, pinède, rivière, grotte et forêt d’eucalyptus. Quelque chose d’assez classique finalement puisque l’on retrouve ce savoureux mélange sur plusieurs endroits.

Depuis la plage, une randonnée mène jusqu’à l’entrée d’une forêt d’eucalyptus à traverser pour arriver à la Punta Fuciño do Porco. Un endroit grandiose (pour ne pas répéter impressionnant, magnifique ou encore sublime) avec un sentier tracé à même la roche. J’ai pris un malin plaisir à sortir le drone sur cet endroit.



Ribadeo et ses plages uniques…

Moins de reliefs dans cette région mais peut être davantage de design. La région de Ribadeo abrite la plage la plus célèbre de Galice et même du nord de l’Espagne : Praia das Catedrais. Une grande plage à l’accès contrôlé (il faut réserver une dizaine de jour à l’avance) et interdite aux chiens (comme toutes les plages espagnoles en été) qui vaut le détour pour la formation d’arches et de voutes, comme sur une cathédrale. C’est magnifique et appréciable uniquement par marée basse car inaccessible par marée haute.

Bien évidemment, nous n’avions pas réservé, mais le principe d’une plage, c’est que c’est accessible de tous les côtés (les joies de la nature). Nous sommes donc rentrés par le côté est, avec Lobo, avons profité une bonne demi-heure, avant de se faire « chopper » et sortir parce que les chiens sont interdits. Temps largement suffisant pour profiter de ce « Nature Art » au beau milieu d’une foule immense.



A quelques centaines de mètres de la plage das Catedrais, se trouvent les plages das Illas et dos Castros également charmante, bien que classique. On s’y poserait bien, mais l’interdiction dont nous avons l’habitude, nous en empêche.



Voilà comment résumer cette dizaine de jours en Galice. Nous avons volontairement zappé La Corogne et Betanzos qui étaient facilement accessibles. Mais visiter des villes avec un chien, ce n’est agréable pour personne. Le reste de la Galice comme la côte Ouest et les terres du Sud étaient trop loin pour nous depuis le camping. A refaire pour une prochaine fois.


Le camping : El Meson

A 5 minutes en voiture du village thermal de Guitiriz, le camping El Meson est central en Galice, dans les terres, calme, très loin de rien… mais proche de pas grand-chose. Toutes les activités côtières sont à 1 heures de route (au moins), il faut donc bien se préparer. Néanmoins, l’endroit est sauvage, en bordure de forêt, nos voisins sont des ânes et nos nuits parfaitement étoilées. La proximité de la forêt et d’un chemin de randonnée en bord de rivière permet de s’échapper rapidement pendant les jours de forte chaleur. Le camping est géré par une famille serviable et à l’écoute. Les sanitaires sont propres et les commodités limitées (bon wifi, petit lave-linge, commerce de première nécessité, bar et c’est à peu près tout). Réel inconvénient du lieu, son terrain incliné.

Le prix de la nuitée est de 23€ (toujours pour 1 caravane, 1 voiture, 2 adultes, 1 chien, électricité) avec 30% de réduction à partir de la sixième nuit. Le rapport qualité-prix est donc intéressant et attractif.


Note Adrien : 4/5 – Note Carolina : 4/5



Place aux Asturies lors de notre prochaine escale avec le seul camping que nous avons réservé au début du voyage et le seul qui est collé à la mer… on a hâte de voir ça !

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À propos de nous 3

Coucou c’est nous ! 3 aventuriers prêt à parcourir la côte atlantique en caravane. Un couple, un chien, une caravane… Mais qui sommes-nous ?

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