Billet d’humeur #7 – Refus, trafic, chaleur et vomis… voici notre périple jusqu’à Alcobaça
- Adrien Rigaut
- 16 juil. 2023
- 2 min de lecture
Comme vous avez pu le lire sur notre dernier article concernant la côte Vicentine, nous quittons le sud du Portugal pour remonter jusqu’à Lisbonne et sa partie sud aux abords de Setubal… enfin, en principe.
La journée démarre avec un départ retardé d’une heure… Le pliage de l’auvent et de la caravane ainsi qu’un souci de facturation au moment du paiement nous font partir à 11h. Dans un précédent article sur les conseils pour les horaires d’arrivées j’avais expliqué qu’il valait mieux arriver avant 14h pour avoir de la place dans les campings. Nous avons environ 3 heures de routes donc rien de méchant.
Direction le camping du Parque Verde où nous n’avons pas pu réserver en ligne mais qui propose des prix attractifs en plus d’une bonne situation géographique (45 minutes de Lisbonne et 10 minutes de la mer) dans une zone pas trop chaude (pas plus de 27° selon les estimations).
Après 2h45 de route, sans problèmes, nous arrivons à destination sous une belle chaleur (33°) et un environnement assez sec et sans végétation. Qu’à cela ne tienne, nous y sommes… presque. En effet, à l’accueil du camping nous nous informons que celui-ci est réservé uniquement aux adhérents. De qui ? De quoi ? On ne sait pas, mais toujours est-il que l’on ne peut pas rentrer dans le camping.
Super ! Improvisation de recherches de campings aux alentours… On en trouve 2-3 sur la côte, allons donc voir. Le GPS nous fait passer par de petites routes à peine accessibles en voiture (imaginez avec une caravane aux fesses) jusqu’à arriver à une zone balnéaire horrible. A droite de nous le camping, sans arbres, avec des caravanes entassées les unes sur les autres. A gauche, des barres d’immeubles à perte de vue. Devant nous, un monde impressionnant. C’est décidé, on se barre d’ici !
Après de nouvelles recherches, nous décidons de remonter bien plus au nord, vers un camping que j’avais trouvé la veille… au cas où. Mais avant, d’y arriver, il faut traverser l’enfer : Lisbonne.
Accident, trafic, heure de pointe… je ne sais pas, mais toujours est-il que pour accéder jusqu’à l’entrée du pont qui sépare la région de Setubal à Lisbonne, il nous aura fallut une bonne heure de route (pour une dizaine de kilomètres). Pendant cette heure principalement dans les bouchons, nous avons eu droit à une montée de la température jusqu’à 38°, l’amabilité et la gentillesse des gens pour nous laisser passer (des noms d’oiseaux ont fusé dans tous les sens), une portion interminable d’une centaine de mètres en côte (vive les démarrages en côte avec une caravane) et, pour couronner le tout, un joli vomito de Lobo. Quelle joie !
Une fois l’enfer de Lisbonne passé, un arrêt nettoyage du coffre, un petit casse dalle et une bonne bouffée d’oxygène, nous voici reparti pour une heure de route jusqu’à Alcobaça… et parfois le destin nous réserve de belles surprises.
Nous arrivons vers 18h dans ce petit camping à l’apparence sauvage, entouré par les arbres dans un vaste parc de 8 hectares, au calme, à 5 minutes de la ville et 15 minutes de la plage en voiture. Après tout ce périple, je pense qu’on va y être bien !
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