Billet d’humeur #6 – Une visite familiale et une chute, sacré 30 juin !

La fin du mois de juin est proche. On sent les touristes arriver au fur et à mesure que les températures grimpent. On n’avait pas forcément prévu de rester aussi longtemps, mais les vacances de mon frère et de sa conjointe à Alvor à partir du 29 juin, nous ont incité à prolonger notre séjour à Zambujeira.

Rendez-vous pris avec mon frangin le 30 juin à Odeceixe pour une après-midi de retrouvaille, de bonne bouffe et de plage en toute décontraction.

Après le plaisir de se revoir et de pouvoir parler de nouveau en français (ça fait du bien de temps en temps), Cécile (compagne de mon frère et originaire de la région) nous invite à manger dans un très bon restaurant avec comme spécialité : poissons et fruits de mer (en bord de mer, c’est logique).

Excellent déjeuner, puis vient l’heure du café / pastel de nata, un classique pour nous depuis le début du voyage, dans une cafétéria en bord de mer. Les cafés disposés sur la table, je me redresse et descends une marche… inexistante. Et là tout va très vite : perte d’équilibre, j’essai de me rattraper sur un pas… deux pas… trois pas… et fini sur le milieu de la route à tomber ralenti par une voiture qui passait à ce moment-là. Stupeur dans l’équipe du jour, Alexis et Cécile ayant assisté à la scène, Carolina, appelée par le bruit de l’impact, ne voyait que mes deux pieds sous la voiture, et Lobo courant vers moi pour réaliser les premiers soins canins (léchouilles).

Plus de peur que de mal, bien heureusement, la voiture roulait au ralenti, le choc a donc été léger. En plus d’une belle frayeur, j’ai eu quelques beaux hématomes dont certains perdurent à l’heure où j’écris ces quelques lignes (2 semaines après). Des égratignures au dos, à la main, au bassin et à la tête, une tendinite à l’épaule et, probablement, une surtension ligamentaire du genou… voici le bilan de cette chute aussi bête que drôle à en croire mon frère.

Le programme de la journée a donc été chamboulé. Pas de plage mais une visite de notre camping, de la côte de Zambujeira avec ses cigognes, une petite bière pour la route et il est déjà l’heure de se dire aurevoir.

Une semaine après l’accident, et voyant que les douleurs ne passaient pas, je suis allé aux urgences. Assez étonnant au niveau du service… 4 heures d’attentes pour voir un médecin qui ne vous touche pas et lendemain un orthopédiste qui ne vous touche pas non plus… Surprenant. Je retiendrai que sur les radios il n’y a rien de cassé.

En tout cas ce 30 juin restera dans les mémoires, pour tout le monde je pense !