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Guatemala (part 2) - Semuc Champey & Tikal

Déjà la deuxième et dernière partie de mon voyage au Guatemala. C’est fou comme le temps passe vite ! Après avoir découvert la région des volcans, je vous amène au centre et au nord dans la jungle guatémaltèque.


Semuc Champey et le fleuve magique

Je quitte donc Antigua, sa fraîcheur, ses volcans, mais pas son relief. A 8h de bus au nord, en passant par des routes bien accidentées, on arrive dans le village de Lanquin.


Perdu dans un massif très montagneux, entre les champs de cacao, café et banane, Lanquin est un petit coin de paradis naturel où passe le Rio du même nom que le village. De nombreux hôtels ont fait surface, le plus souvent avec des lodges ou des cabanes pour garder cet esprit de nature. En bref, on se sent très bien sur Lanquin.


Mais je n’ai pas fait tant de kilomètres uniquement juste pour me poser tranquillement dans ce village. Outre la région, l’attraction touristique se trouve à 10km au sud de Lanquin avec Semuc Champey.


Par une route compliquée accessible à pieds (2h) ou en colectivo (Q25 – 2,8€), on arrive à l’entrée de Semuc Champey (Q50 – 6€), un grand parc naturel dominé par le fleuve Cahabon. La particularité de l’endroit réside dans son pont naturel de calcaire de 300 mètres sous lequel passe le Rio Cahabon. Qui dit calcaire, dit formation magnifique de bassins, dit cascades et dit eau bleu turquoise. Et tout ceci s’apprécie aussi bien du haut du mirador…


… qu’aux pieds des bassins.


Mais bien que le parc de Semuc Champey, c'est toute la végétation autour du fleuve qui est incontournable. Ainsi, en marchant 3km en direction de Lanquin, on arrive sur de nouveau points de vu sublimes.



Tikal, la plus grande cité maya au monde

Pour terminer mon séjour au Guatemala je réalise de nouveau 8h de transport pour rejoindre l’île de Flores. Cette île, qui se trouve dans le lac de Peten Itza et est relié par un pont jusqu’à la terre ferme, a été construite sur une ancienne cité maya de Tayasal dont il ne reste rien si ce n’est des hôtels, des restaurants et des agences touristiques. Mais Flores c’est aussi un point de départ idéal pour se rendre sur Tikal…


A 1h30 en bus (Q60 – 7€ A/R) de Flores, on retrouve le parc national de Tikal (Q150 – 17€ l’entrée). Tikal est le plus grand site archéologique et centre urbain de la civilisation maya, et est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Après 7 ruines visitées (Tulum, Ek’Balam, Chichen Itza, Uxmal, Calakmul, Palenque et, à une moindre mesure, Izamal), je craignais de faire celle de trop. Mais comment passer à côté quand on a l’opportunité de voir ce qui se fait de « mieux » en termes de ruines mayas ? Alors je m’aventure dans cette ultime expédition guatémaltèque…


La cité est extrêmement vaste et il faut 4 bonnes heures pour tout découvrir. La jungle rend certains accès difficiles mais c’est ce qui fait tout le charme de l’endroit : une nature sauvage et une verdure incroyable.


Les ruines sont nombreuses, au moins celles qui ont été sorties de terre (les autres peuvent se percevoir sous une butte d’herbes, plantes, arbres et terre). Les structures sont toutes immenses et impressionnantes de hauteur. Il est possible de grimper sur la plupart de celles-ci pour avoir de formidables points de vu (malgré une vilaine pluie insistante).


Face à tous ces temples, on imagine l’importance et la puissance de ce lieu à l’époque qui dominait politiquement, économiquement et militairement la région. Même si subsistent de nombreuses interrogations…


La faune n’est pas en reste. La création du parc national autour des ruines a permis de préserver l’environnement et de protéger les milliers d’espèces d’animaux présents sur place. Parcourir Tikal, c’est aussi partir à la découverte d’une faune exceptionnelle, dont certains animaux m’étaient encore inconnus.



Mes adresses

Se loger

Sur Lanquin (Semuc Champey) : El Retiro (Q46 – 5,2€ la nuit). Un magnifique lodge dans la nature, en bordure du fleuve avec pleins de cabanes dont une grande d’un dortoir de 14 lits. La nature donne un charme incroyable à l’endroit qui est légèrement excentré du centre de la ville. Les inconvénients du lieu vont de paires avec ses avantages : peu d’eau chaude, faible wifi et des prestations de service assez onéreuses. Un buffet de qualité est proposé chaque soir pour Q60 (7€).


Sur Flores (Tikal) : Green Monkey Hostal (Q80 – 9€ la nuit avec petit-déjeuner). C’est tout simplement l’adresse la moins onéreuse de Flores qui présente des auberges assez chères pour le pays. Forcément la qualité s’en ressent avec une literie peu confortable, très bruyant, wifi très faible et eau chaude quand ça veut fonctionner. Néanmoins, la situation de l’auberge est excellente et le petit-déjeuner inclus est bon et copieux.


Se restaurer

Sur Lanquin : Comedor Shalom (Q20 – 2,3€ le plat). Très simple mais efficace, ce petit restaurant offre de délicieux petits déjeuners (omelette sur mesure, frijoles, crème et café) ainsi que 3 variétés de plats pour le midi et le soir (végétarien, viande ou poulet). Pour le prix et la gentillesse du service c’est largement suffisant.


Sur Flores : stands du pont (tout à Q5 – 0,6€). Sur le pont qui relie l’île à la terre ferme on retrouve un espace avec des stands de restauration. Tout est préparé à l’avance, donc servi froid, mais il y a un large choix de salé (burrito, empanada, tostada, relleno…) assez bon et de sucré (flanc, gâteaux au chocolat, à la vanille, à la banane…) excellent !


Les anecdotes de la semaine

Une île à l’état sauvage pendant 9h !

Flores a été privé d’électricité pendant près de 9h ce qui a été un véritable chaos pour une ville qui vie pour son tourisme et ses nombreux hôtels et restaurants. C’est simple, sans courant pas d’accès aux cuisines donc restaurants fermés, pas de réseau internet donc des surréservations dans quelques hôtels et, a contrario, l’impossibilité pour les agences d’organiser leurs tours pour le jour même ou le lendemain. Un sacré bordel je vous dis !


Le micmac pour sortir de Lanquin

Comment être à deux doigts de payer 2 transports pour 1 voyage ? A la veille de partir pour Flores, je passe par une agence pour réserver la navette de 8h en négociant le prix de Q110 à Q90 (10€ au lieu de 12,5€) avec un reçu en guise de billet de bus. Le lendemain, l’agence est fermée et aucun bus ne reconnait mon billet. Je passe des coups de fils à droite à gauche, grâce à la gentillesse d’une personne qui me prête son téléphone, sans jamais retomber sur mon interlocuteur de la veille… Après 30 minutes d’imbroglio, la même personne qui me prête son téléphone me dit « Je suis confus, tout est réglé, vous avez une place de réserver dans mon bus ». Entre soulagement et agacement…


Avec Tikal mon séjour au Guatemala prend donc fin… et de façon plus générale, c’est mon voyage qui arrive à son terme. Je vais reprendre la direction de l’Equateur pour y passer 1 mois avant de revenir en France. Histoire de voir si une vie peut s’offrir à moi là-bas. Etant rongé par le doute mais aussi la curiosité, c’est sûrement ce qu’il y avait de mieux à faire dans l’immédiat. Mais à l’instant où je vous écris ces quelques lignes, depuis l’aéroport de Guatemala City, je ressens comme un immense vide et vertige avec une question qui ne cesse de me frapper le crâne : « Et maintenant, que vais-je faire ? ».


Un grand merci à vous mes très chers lecteurs d'avoir suivi mes aventures sud américaines. Il me reste encore quelques articles et vidéos à vous partager avant de définitivement tourner la page. A très vite...

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