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Brésil (part 6) - De Lençois à Rio de Janeiro

Voyager au Brésil est un véritable casse-tête niveau logistique. Si l’on a beaucoup d’argent, pas de problème l’avion est un recourt simple et parfait. Sur certaines distances, on trouve des billets à moins de 70€, ça a été le cas pour Iguaçu – Rio et San Paulo – Salvador. Mais malheureusement, ce n’est pas systématique… J’ai ainsi dû penser à un autre moyen pour redescendre sur Rio quand je n’ai vu aucun billet sous les 180€. Et il n’y a pas 36 000 solutions : le bus.


Lençois – Salvador (6h30 de bus)

Pour regagner Salvador, j’ai opté pour un bus de nuit, pratique, efficace et sans perdre de temps. Ceci pour arriver à 6h du matin au terminal quand le bus pour Belo Horizonte est à 17h…


J’occupe ma journée en prenant la direction de la plus belle plage de la région de Bahia : Praia do Forte (4h de bus aller-retour). Un petit coin de paradis en mode village vacances avec tous ses touristes, ses rues piétonnes, ses commerçants, son soleil radieux, ses plages couvertes par les palmiers et à l’eau bleu turquoise. Idéal pour se reposer ! Par marée haute et en saison, il est possible d’apercevoir des tortues et des baleines… Si je vous dis ça, c’est que la marée, comme la saison, est basse.


Retour sur Salvador, prêt à attaquer une longue journée de bus…


Salvador – Belo Horizonte (27h)

Une nuit plus une journée entière dans un bus qui ne propose aucun service particulier si ce n’est de vous amener d’un point A à un point B en faisant un arrêt toutes les 2h. Que c’est long… Surtout quand à 2h de l’arrivée, on tombe dans les bouchons. Du coup de 25h initialement prévu, je passerai 27h dans ce bus. Départ 17h, arrivée 20h le lendemain et la journée n’est pas finie.


Belo Horizonte – Ouro Preto (2h)

Parce que oui, rester sur Belo Horizonte ne présente pas un grand intérêt. Par contre, Ouro Preto oui, donc à 21h je prends un bus pour arriver un peu avant 23h dans cette charmante ville. Enfin charmante… on est loin du compte. Cette ville coloniale est sublime, et à mes yeux c’est la plus belle ville du Brésil (du peu que j’en ai vu du moins). Plusieurs raisons m’amène à penser ça.


Déjà, c’est une ville qui ne ment pas. J’entends par là qu’un Salvador ou un Parati vont tout faire pour attirer les touristes en montrant le meilleur visage de leur centre historique, mais lorsque l’on sort de cette zone, le rêve passe. Ici, on peut se balader sur plusieurs kilomètres, rien ne change. Comme si Ouro Preto n’avait pas de centre historique mais une ville historique.


Géographiquement, vous me connaissez, j’ai toujours eu une préférence pour les paysages montagneux. Et Ouro Preto se trouve au beau milieu d’une zone à fort relief. Et même une météo capricieuse n’empêche pas d’apprécier ce paysage magnifique.


Enfin, l’endroit étant relativement isolé dans les terres brésiliennes, il y a assez peu de touristes. D’autant plus que la ville s’étire sur plusieurs kilomètres. L’assurance d’une tranquillité appréciable.



Ouro Preto – Rio de Janeiro (7h30)

Une journée entière suffit à apprécier la ville. Du coup, pour ne pas perdre de temps, je repars sur un bus de nuit pour rejoindre Rio. 21h30 pour une arrivée à 5h au terminal et attendre les premiers métros.


Un second séjour à Rio mitigé, marqué par une grosse fatigue physique et mentale et une météo capricieuse le lundi et mardi. J’en profite néanmoins pour faire ce que je n’ai pas eu l’occasion de faire lors de mon premier passage.


Je retourne dans le centre-ville pour apprécier les fameuses arcades et l’Escadeira Selaron, un bel escalier coloré avec de la mosaïque.


Je passe également, au hasard, par le Parque de las Ruinas qui offre un très beau panorama de la ville et du Pao de Açucar. Avec en chemin la cathédrale de la ville... Très spécial !


En fin de journée, je retrouve mes compères de Salvador, Vincent et Elyes, pour un match de football au Stadio Olympico : Botafogo – Santos. Par rapport à l’ambiance surchauffé de Colombie et d’Equateur, le stade sonne relativement creux, c’est moins une fête qu’attendu mais les brésiliens vivent très intensément le match. Pour information, après une prestation décevante des 2 équipes, le score est resté nul et vierge… Nous n’aurons pas vu le futur crack brésilien aujourd’hui.


Malgré une grosse fatigue visible, je me motive pour (enfin) découvrir Rio de Janeiro de nuit. C’était au niveau de ce que j’espérai avec de nombreux groupes en live dans chaque bar mais pas de show de samba malheureusement.


Le lendemain, je découvre la décompression d’un dimanche sur la plage d’Ipanema. Il fait beau, relativement chaud et les ballons de foot sont de sortis… Ce n’est pas une légende, les brésiliens ont de l’or au bout des pieds et une technicité, garçon comme fille, à en faire pâlir plus d’un.


Pas grand-chose à se mettre sous la dent sur la fin de mon séjour. L’idée d’aller sur Ilha Grande est passée à la trappe pour cause de pluie. Je reste donc sur Rio en essayant de sortir entre les gouttes, mais ce n’est pas évident. Quand il pleut ici… il pleut !



Et maintenant ? Direction les vacances ! Non, non, ne me jugez pas, ne me critiquez pas, je retrouve les amis de France pour un séjour en Martinique. La décompression va être totale et va me faire le plus grand bien, je sens que j’en ai besoin. Donc oui, pour moi ça sera 10 jours de vacances dans mon voyage. Je vous rejoins pour dire que c’est un sacré luxe.


Et après ? Bonne question à laquelle je n’ai aucune réponse ! Je dois être sur Cuba début octobre et l’itinéraire jusqu’à fin décembre est tout tracé (Cuba, Mexique, Belize, Guatemala, Equateur, France). Mais d’ici là… Je dois encore y réfléchir. Sûrement passer d’île en île jusqu’à Cuba. Si vous avez des recommandations, je suis preneur ! (tonton des idées pour ton neveu ?)


Les anecdotes de la semaine

Coucou Paris !

Le voyage en Martinique devait s’annoncer facile. Depuis le Brésil, je suis à côté. Et pourtant… Croyez-le ou non, pour des raisons économiques (je parle de 300€ tout de même), je repasse par Paris (une nuit) avant de décoller le lendemain pour Fort de France. C’est mal foutu quand même.


Pas loin d'être à la rue

En arrivant (tardivement) sur Ouro Preto, je me suis fait une petite frayeur. Sans connexion internet depuis 25h, je retrouve du wifi dans le bus entre Belo Horizonte et Ouro Preto. Avertissant l'auberge de mon arrivée sur les coups de 21h initialement, je contacte de nouveau la réception pour prévenir de mes 2h de retard. Celle-ci me répond en disant que la réception ferme à 22h et puis... de nouveau sans connexion. Je prends tout de même la direction de l'auberge à 23h avec l'espoir qu'elle soit toujours ouverte parce que tout semble désert ici. Heureusement, on m'attendait ! L'accueil a été glacial, la personne étant pressée de rentrer chez elle, mais j'ai pu trouver le confort d'un lit entre 3 nuits de bus.


Une belle étape beynoise...

C'était court, pas prévu dans ce voyage, mais ça fait du bien. Hier soir j'ai retrouvé un bout de ma famille et de mes amis l'instant d'un apéro dînatoire soigneusement orchestré et préparé par mes parents et Alexis. Un grand merci à ceux qui sont venus et ça n'est que parti remise pour ceux qui n'étaient pas là :) A dans 4 mois !


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