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Brésil (part 4) - Salvador de Bahia

En quittant Parati, je m’offre une mission qui va s’avérer plus compliquée que prévu pour rejoindre Salvador… Vous la verrez dans les anecdotes de la semaine (croustillantes).


Salvador, ville haute

Salvador de Bahia est mondialement connue pour son centre historique colonial, ses plages, sa musique et son ambiance festive. Le riche passé colonial se ressent de par ses habitants d’origines africaines et au rythme des groupes de percussionnistes et danseurs de capoeira. Tout ceci est très bien ficelé pour rendre heureux le touriste. On est plus dans des shows contre nature pour demander la petite pièce, que dans l’envie réelle d’animer la ville par diverses représentations.


D’ailleurs, ce centre-ville à tout de la comparaison parfaite avec Carthagène, en Colombie. A la seule exception que les brésiliens sont nettement moins insistants que les colombiens, mais avec une insécurité beaucoup plus visible. Les bâtiments sont de ce fait magnifiquement colorés et on se plaît à s’y balader.



Salvador, ville basse

Un peu comme dans le dessin animé « Le Roi et l’Oiseau » (je vous le recommande vivement si vous ne l’avez jamais vu) la ville se distingue d’une partie haute, le centre historique et touristique, et d’une partie basse, les quartiers populaires et moins fréquentables, séparés par un ascenseur. Le système de séparation de la ville et des classes est assez surprenant.

Dans la ville basse, on accède aux côtes, au port, à un marché artisanal et à la vie nocturne de la ville. Néanmoins, pour se rendre sur n’importe quel site, il est vivement conseillé de prendre un taxi, Uber ou bus. L’insécurité de cette ville est à peine croyable.



Demain, direction le parc national de Chapada Diamantina, l’un des plus beaux du pays selon les brésiliens.


Les anecdotes de la semaine

Mission Parati – Salvador

Attention, accrochez-vous ! Départ de Parati à 8h30 pour rejoindre San Paulo où je dois prendre un avion. Le départ se fait finalement à 9h et nous dépassons d’1h l’heure d’arrivée sur San Paulo (15h). L’avion étant à 16h50, pas de temps à perdre, je prends un taxi, tant pis pour le prix (80R$ - 18,5€). Arrivé à l’aéroport, je cours enregistrer mon bagage… trop tard, les portes d’enregistrement sont fermées depuis 10 minutes. En dernier recourt (j’y avais pensé dans le trajet en taxi) je file aux toilettes, vide mon sac et mets 4 couches d’habits sur moi pour que tout rentre dans un seul et même sac. 17kg, sur les 8kg maximum autorisé en cabine. Je tente le coup… et ça passe ! Déo, crème solaire, shampoing et même couteau suisse, tout passe ! Je choppe l’avion à 5 minutes près, tout ça pour décoller une heure plus tard suite à un problème de climatisation. En arrivant (20h), on me recommande de ne pas marcher entre la bouche de métro et l’hôtel (même pour 800m). Effectivement, l’insécurité se sent et se voit, je terminerai donc cette journée de transport en taxi.


La vie nocturne do Brasil !

Qui dit insécurité, dit sortir avec le strict minimum sur soi. C’est dommage d’en arriver là, mais si l’on veut découvrir un peu de nightlife sur Salvador, c’est nécessaire. Depuis l’auberge, on forme un groupe de franco-british pour rejoindre le quartier nocturne avec ses bons côtés (musique dans les rues, danses et chants devant les bars, et ambiance décontractée) et ses côtés moins sympas (surpopulation dans les bars, contrôle constant des poches, présence hallucinante de travestis, et sensation désagréable de profitabilité « T’es blanc, t’as de l’argent »). Cela ne nous a pas empêché de passer 2 très bonnes soirées en s’imprégnant de l’ambiance de rue avant celle des bars où la musique est un pur régal (soca, ragga, dancehall, samba…).

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