On ne va pas se mentir, nous ne sommes pas sur une des capitales les plus belles au monde avec Santiago de Chile. Pourtant, cette ville moderne peut valoir un détour de quelques jours sans problème.
Santiago, capitale moderne à l’accessibilité facile
Tout se passe principalement dans le centre de Santiago avec de nombreux édifices historiques à plus ou moins 30 minutes de marche les uns des autres. Si l’on ne vit pas dans le centre, ce n’est pas un drame, il y a le métro qui dessert toute la ville.
Nous étions dans un appartement dans un quartier calme et un peu bohème de Santiago : Barrio Brasil. Le centre était à 10 minutes en métro, quand je vous dis que tout est simple ici.
Les zones incontournables
Tout se passe depuis la Plaza de Armas, la place centrale de la capitale où l’on peut visiter la Cathédrale Metropolitana et le musée d’histoire national (beaucoup moins passionnant que celui de Colchagua mais gratuit).
Au nord de la place se trouve le magnifique Marché Central, davantage un Food Court qu’un marché vue le nombre de restaurants, et l’ancienne gare de Mapocho, aujourd’hui reconvertie en un centre culturel.
Au sud de la place, il y a l’immense Palacio de la Moneda, là où réside le gouvernement. On retrouve également l’un des plus beau quartier de la ville avec le Barrio Paris-Londres où les demeures sont sublimes à l’image de l’Eglise San Francisco.
Plus à l’est de la place, se trouve le Cerro de Santa Lucia, un parc très bien entretenu avec une sorte de château où l’on peut voir toute la ville et apprécier la cordillère des Andes qui l’entoure. La pollution est également bien perceptible. Quelques édifices se trouvent dans la zone de Santa Lucia comme la bibliothèque nationale, le musée d’art contemporain et le centre culturel Gabriella Mistral.
Si on sort du centre pour prendre la direction de l’Est de la ville, on arrive au quartier de Bellavista, au pied du Cerro San Cristobal. Ici se trouve la zone nocturne de Santiago avec de nombreux restaurants, bars et discothèques.
Le Cerro San Cristobal est le point dominant de la ville. Il se trouve dans le plus grand parc urbain d’Amérique latine (source chilienne, il faut toujours se méfier). Du sommet (880 mètres), on peut voir toute la ville et les montagnes au-dessus du nuage de pollution. Le seul endroit de la capitale où l’on peut respirer sereinement.
En descendant le parc vers l’Est, on arrive devant la tour Costanera, la tour la plus haute d’Amérique du Sud (source chilienne) qui culmine à plus de 300 mètres d’altitude. Les chiliens sont très fiers de ce monstre de modernité.
De l’autre côté de la ville, totalement à l’Ouest, on retrouve le quartier de Yungay avec quelques maisons colorées, des graffitis et un parc abritant le musée d’histoire naturelle du Chili. J’y ai vu un empaillage d’animal en direct… pendant 10 secondes seulement, je n’avais pas le cœur assez solide pour rester plus longtemps.
Voilà comment je peux résumer ces 3 jours dans la capitale chilienne.
L’anecdote de la semaine
Retour de Jessica en Equateur
C’est la mort dans l’âme, je ne vous le cache pas, que Jessica, compagne de voyage depuis près de 5 mois (et un peu plus que simple compagne de voyage) est retournée en Equateur le 14 juin pendant que je prenais la direction de l’île de Pâques. Avant que les questions ne fusent, je n’ai pas de plan particuliers. Dans l’immédiat, après 3 jours de voyage de nouveau en mode solitaire, c’est difficile de reprendre le rythme. Il me faudra du temps pour que ça passe mais quelque chose me dit que vous n’avez pas fini d’entendre parler de moi en Amérique du Sud… surtout en Equateur.