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Argentine (part 4) - Buenos Aires, un séjour pour 2 anniversaires

Tout l’itinéraire était parfaitement programmé, à savoir continuer ma descente d’Amérique du Sud par l’Ouest avant de la remonter par l’Est. Direction Mendoza après Cordoba donc ? Et bien non, sur coup de tête, je prends la direction de la capitale Buenos Aires pour mon anniversaire ! Difficile de faire plus beau cadeau.


Si j’ai souvent tendance à me méfier et à m’éloigner des grandes villes et surtout des capitales (expériences peu convaincantes à Bogota, Quito ou encore Lima) je me suis laissé guider par les échos que j’ai eu de la capitale Argentine.


Buenos Aires se divise en plusieurs quartiers. Certains sont incontournables et d’autres à éviter. Il faut au moins 2-3 jours pour faire le tour de la ville et facilement 1 semaine (voir 2) si on est passionné de musées.


Le centre-ville, pièce maîtresse de la capitale

Comme la majeure partie des grosses villes du sud américain, tout se passe dans le centre-ville… ou presque. Pour ce qui est des édifices coloniaux et autres monuments historiques, il n’y a pas photo.

Depuis la Plaza de Mayo (place centrale) on peut apprécier la magnifique Catedral Metropolitana, surprenante de l’extérieur et enchanteresse de l’intérieur.


La Casa del Gobierno appelée aussi Casa Rosada et le Cabildo sont deux autres édifices que l’on retrouve autour de cette place.


En se baladant dans les rues alentour, il est facile de se retrouver en face de l’Obelisco ou encore le plus vieux café de la ville, le Café Tortoni (deux des emblèmes de la ville).


Un peu plus loin se trouve l’immense Centro Cultural Kirchner. Un bâtiment qui couvre une rue entière et qui est dédié à l’art et à la culture. On y retrouve de nombreuses expositions, plusieurs salles de conférence et deux théâtres. On a vite fait d’y passer une journée, d’autant plus que l’endroit est totalement gratuit.


Toujours dans le centre, on retrouve la luxueuse et sublime Galeria del Pacifico. Une galerie marchande classique… enfin pas tout à fait puisque les magasins se trouvent dans un espace fait de marbre, fresques et peintures anciennes, ainsi que de belles décorations lumineuses.


Passé ces quelques incontournables, il ne reste plus qu’à se balader dans la rue piétonne Calle Florida et de lever la tête pour observer et apprécier d’autres monuments de Buenos Aires.



Puerto Madero, les docks de la capitale

Buenos Aires est en contact direct avec l’Océan Atlantique. Oubliez l’idée d’une plage. Celle-ci se trouve bien en périphérie. Cependant, la ville a parfaitement exploité ce contact avec la mer en créant un canal, anciennement destiné aux bateaux industriels et aujourd’hui plaisanciers. Les bords du canal sont piétons et on y trouve de nombreux bars et restaurants ainsi que plusieurs activités en journée.


L’endroit me fait fortement penser aux docks de Bordeaux le long de la Garonne, ou encore à quelques villes australiennes qui profitent également de l’accès à la mer.


San Telmo, le vieux Buenos Aires

Ce quartier respire l’ancien avec un goût d’aujourd’hui. Se balader dans San Telmo, c’est apprécier ses rues pavés, ses brocanteurs, son marché atypique fait de restaurants internationaux, ou encore ses artistes de rues. La petite Mafalda, figure des bandes dessinées argentine est née ici. La chanteuse Mercedes Sosa, à qui un musée est dédié, a également vécu plusieurs années dans ce quartier de la capitale.


Le dimanche, c’est jour de féria ! Un marché interminable de brocanteurs dans une même rue allant de la place de San Telmo à celle de Mayo dans le centre-ville. En plus des vendeurs, se mélange une atmosphère propre à la capitale argentine avec des parillas (barbecue), de la musique en live et des danseurs tango. Un pur bonheur !



La Boca, le quartier populaire

C’est peut-être l’endroit de Buenos Aires le moins fréquentable et pourtant le plus beau à fréquenter. Le quartier de la Boca ne peut se visiter qu’à certaines conditions : y venir en transport (et non à pieds), restez dans la zone touristique, et surveiller ses affaires. Sans respecter ses conditions l’endroit peut devenir dangereux.


La partie touristique commence par El Caminito. Une rue piétonne magnifiquement colorées avec du jaune, du bleu, du verte, du orange, du rouge… des couleurs vives et une ambiance festives avec beaucoup de musique et, de nouveau, du tango. Le « Papa du tango », Carlos Gardel, y a d’ailleurs consacré une chanson, si la curiosité vous gagne.


Mais la Boca est aussi mondialement connu, d’un point de vu footballistique, pour abriter la Bombonera. Ce temple du football accueille régulièrement l’équipe locale de Boca Juniors ainsi que l’équipe nationale. Des noms comme Messi ou Maradona ont notamment foulé cette pelouse. D’ailleurs, tous les bâtiments autours du stade sont aux couleurs de Boca Juniors : bleu et jaune.


Ma volonté était de voir un match, plus que de visiter le stade. Le championnat étant terminé, je n’exclus pas d’y retourner lors de mon prochain passage à Buenos Aires.


Palermo et Recoleta, le bol d’air de la capitale

A quelques stations de métro du centre, on arrive au cœur de Palermo. Un quartier immense principalement dominé par la verdure de ses parcs. Il y a de quoi s’y perdre (n’est-ce pas Jessica) tellement les espaces verts sont vastes et agréables.


Collé à Palermo, le quartier de Recolta copie son voisin en tout point de vue.

C’est la zone de Buenos Aires dont j’ai le moins profité par manque de temps. Ce ne sont « que » des parcs, mais nul doute qu’à mon prochain passage dans la capitale, j’y ferai un petit saut.


Le Cementario de la Chacarita, le Père Lachaise de BA

Si le cimetière de Recoleta est le plus touristique de par la grandeur de ses tombes et édifices religieux, celui de Chacarita est le plus emblématique de la ville pour la majorité des habitants de Buenos Aires.

Déjà c’est un très beau et vaste cimetière, isolé dans le sud de la ville. Ensuite, il abrite de nombreuses personnalités qui ont fait de Buenos Aires ce qu’elle est aujourd’hui. La partie politique se trouve à Recoleta, la partie culturelle se trouve ici à Chacarita. C’est un peu comme le Père Lachaise de chez nous… sauf que je ne connais personne si ce n’est Gardel, père du tango, que j’ai appris à découvrir en venant ici.



Voilà, 3 jours très denses mais géniaux du côté de la capitale argentine. A coup sûr j’y retournerai, mais pour fêter mon ou plutôt nos anniversaires (Jessica étant du 26 mai aussi… c’est dingue), c’était difficile de faire mieux !


Les anecdotes de la semaine

Pérez vous invite pour votre anniversaire

En rentrant à l’hôtel, nous passons devant un restaurant de burger maison avec une pancarte « Pérez vous invite pour votre anniversaire ». Curieux, je demande ce qui peut m’être offert et sous quelles conditions… Sur présentation du passeport, le burger (de mon choix) + frites + jus de fruit (de mon choix) pour 0€. Merci pour le cadeau Pérez ! Je reviendrai l’année prochaine !


On n’a pas tous les jours 27 ans… alors on se fait plaisir !

Pour nos anniversaires, on a laissé de côté les auberges et hôtels bas de gammes pour choisir un endroit un peu plus prestigieux. Une belle chambre confortable, avec salle de bain privée, changement des draps et serviettes entre les deux nuits, petit-déjeuner buffet inclus, le tout idéalement placé en plein centre-ville… le grand luxe !


25 de mayo, dia de la patria

Nous avons le 14 juillet, les argentins ont le 25 mai. Une belle fête nationale, populaire et un petit défilé militaire pour le jour de l’indépendance de l’Argentine.


Une journée d’anniversaire imprévue

A la question souvent posée : ai-je célébré mon anniversaire comme il se doit ? Je vais vous raconter grosso modo comment ça s’est passé.

Après le bon petit-déjeuner buffet, j’ai visité le quartier de la Boca dans son intégralité. Ceci avant de prendre la direction du cimetière de Chacarita… je sais, il y a plus joyeux mais quand on voyage a deux, il faut savoir faire des concessions. Des concessions à bon escient puisqu’après je suis allé regarder la finale de la Ligue des Champions dans un bar. Pichet de bière, pizza, joie de voir le Real l’emporter, tristesse de voir les boulettes de Karius, me voici sorti à 18h30 (heure locale) totalement repu. L’idée de prendre la direction d’un Cabaret pour un délicieux repas devant un Show de tango en prend un sacré coup, d’autant plus quand on passe devant le restaurant Pérez. La suite ? La pizza a fait un peu trop son effet, et on attend 23h30 pour se rendre au restaurant sans avoir faim et avec toutes les peines du monde à finir nos burgers, pourtant délicieux.

Ce genre de journée d’anniversaire pas forcément attendue, mais qui restera inoubliable. Encore bon anniversaire Jessica, tes plus belles photos de Buenos Aires :p !

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