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Chili (part 1) - Iquique & San Pedro de Atacama

Après avoir passé un bon mois en Bolivie, je pense avoir fait le tour. La dernière semaine n’était pas de trop, mais j’ai découvert et apprécié assez peu de choses. Changement de pays et changement total d’univers avec un premier passage au Chili pour 5 petits jours.


Iquique, plage, farniente et adaptation douloureuse

Près de 18h de voyage pour rejoindre ma première ville du Chili, Iquique, depuis Cochabamba en Bolivie. Le trajet est extrêmement long mais le décor sec, aride et désertique en approche de la destination laisse entrevoir de belles choses.


Iquique est une ville côtière dans le nord du Chili relativement importante. Elle est fortement fréquentée l’été pour être un haut lieu du surf et de la fête. En saison basse, comme je le suis actuellement, la ville devient calme, paisible, voir fantôme à certains endroits.


Il n’y a pas grand-chose à faire si ce n’est apprécier la plage et les installations côtières où il fait bon se balader.


Le centre-ville propose une allée piétonne magnifique avec de vieilles maisons en bois qui me font penser à la Nouvelle Orléans.


Quand je parle d’adaptation douloureuse, je parle de l’explosion des prix. Forcément quand on passe du pays le plus pauvre au pays le plus riche d’Amérique du Sud, on le ressent dans le porte-monnaie. La nuit passe de 4-5€ à 15-20€, l’heure de transport de 1€ à 7€, le menu de 1-2€ à 7-8€… Je m’y étais préparé mais ça fait bizarre quand même.


San Pedro de Atacama, la richesse du désert

Direction le haut lieu du tourisme dans le nord du Chili avec San Pedro de Atacama. Ce village abrite plus de touristes que de locaux. C’est un peu un village vacances très charmant avec ses fondations en adobe, qui présente de nombreuses agences de tourismes et j’ose à peine vous parler des hôtels.


Après avoir trouvé le lieu de résidence, partons à la recherche de ce que l’on peut faire ici… Et 4 activités retiendront mon attention.


Pukara de Quitor. Ce premier endroit peut se faire sans guide et même sans payer si on passe par l’autre côté (totalement involontaire) en marchant les quelques 5km qui nous sépare de la ville. D’ici, on retrouve des ruines mais surtout des points de vues sublimes sur la région désertique, le canyon et la Valle de la Muerte. Impressionnant au soleil couchant.


Astro tour. Le désert d’Atacama est également réputé pour être le lieu privilégié pour observer les étoiles. Pour 15000$C (20€) un guide nous conduit 3h dans le désert, loin de toute luminosité pour apprécier et comprendre la constellation. Le temps d’observer certaines étoiles et planètes au télescope dont Saturne et son arc de cercle… stupéfiant ! Pour ce prix, on a également droit à une collation et un shooting photo.


Altiplanicos. Une demi-journée pour découvrir le sud du désert d’Atacama. Pour 20000$C (27€), sans compter les 4500$C (7€) d’entrée sur les sites, on a le droit au transport, au guide et à un petit-déjeuner. Au cours de cette matinée, je découvre le village de Toconoa construit autour d’une pierre volcanique blanche se trouvant dans la Quebrada de Jerez, visité par la suite. Le bus fait une escale à Socaire où l’on peut apprécier l’église et les quelques cultures agricoles avant de se rendre sur les beaux lagons de Miscanti et Miñiques. Franchement pour le prix, c’est plus que limite…


Valle de la Luna. Ultime étape, un incontournable dans la région d’Atacama avec cette excursion en fin de journée pour 11000$C (15€), transport et guide inclus. Premier arrêt dans un canyon de sel impressionnant. A première vue, rien de particulier, mais lorsque l’on mouille la roche, les cristaux de sel apparaissent. C’est encore plus saisissant dans la caverne où l’on peut apprécier la transparence de la roche en l’illuminant.


Pour le second stop, nous prenons la direction des Tres Marias, trois rochers sculptés qui représentaient trois positions différentes de la Vierge Marie. Aujourd’hui, avec le temps, ils ont perdu de leur superbe. Le troisième arrêt se fait au niveau de la Duna Mayor, une dune de sable au sommet de laquelle on peut contempler toute la région de la Valle de la Luna.


Enfin, nous terminons la journée sur la Piedra del Coyote pour apprécier le coucher de soleil et ses couleurs chaleureuses.


Retour sur San Pedro de Atacama avant de prendre un bus pour Purmamarca, ma première ville… en Argentine ! Et oui, seulement 5 jours passés au Chili et je prends déjà la direction d’un autre pays. C’est ainsi que j’entame ma longue descente vers le sud en jonglant entre ces 2 pays. Il va falloir s’y habituer… 30000$C (40€) pour 8 petites heures de bus. Hum !


Les anecdotes de la semaine

Un remboursement partiel durement négocié

Le tour de l’Altiplanicos n’était pas présenté ainsi. Nous devions visiter le désert de sel d’Atacama et son lac central plutôt que de voir la partie de Toconoa. Nous avons même demandé confirmation la veille, pour savoir si tous les sites étaient ouverts. Mais le programme n’a pas été respecté à mon grand désespoir. Néanmoins, après de longues minutes de négociations au retour du tour, nous avons partiellement obtenu gain de cause avec un remboursement de 4000$C (5€), c’est mieux que rien.


Iquique, l’Andorre chilien

La ville côtière d’Iquique est à plusieurs heures des frontières péruvienne, bolivienne et argentine. La ville vit normalement avec des prix standards soumis à des taxes gouvernementales comme dans n’importe quel pays. Pourtant, il existe un centre commercial, au nord de la ville, appelé Mall Zofri, où tout est détaxé. On se croirait en Andorre ! Pour être franc, je n’ai pas d’explication particulière, mais les gens font des centaines de kilomètres juste pour se rendre dans cette zone.


Les Schops de Calama ou comment se restaurer et se rincer l’œil en même temps

Avant d’arriver sur l’un des villages les plus célèbres du Chili, je fais une petite escale à Calama, ville minière, insalubre et peu recommandé pour les touristes. Une nuit me suffira à comprendre que cette ville n’a aucun intérêt… Ah si, chose marquante, il y une dizaine de bar-restaurant exclusivement fréquenté par les miniers où les serveuses sont toutes en petite tenue. On appelle ces endroits les « Happy bar Schop ».

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