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Bolivie (part 6) - Cochabamba & Toro Toro

Ça y est, le frangin est parti… Franchement, sur l’instant je serai bien rentré avec lui. Loin de la famille et des amis pendant 6 mois, ça commence à faire long. Et pourtant, j’ai à peine fait un tiers du programme prévu. Encore de belles choses à découvrir avec la prochaine étape : Cochabamba.


Cochabamba, ville sans relief mais non sans charme

Il faut être franc, Cochabamba est loin d’être une ville accueillante, au contraire même. L’arrivée, en sortant du terminal, donne envie de retourner se cacher dans le bus. Des rues sales, bruyantes, envahies de clochards. Heureusement, dès que l’on se rapproche du centre, on commence à respirer un peu plus.


Le gros point fort de la ville, ce sont ses places et ses parcs. S’il n’y a pas de rues piétonnes, il y a matière à se balader tranquillement loin du trafic atroce des automobiles. La plus sympa est la Plaza 14 de Septiembre avec ses beaux palmiers, sa cathédrale San Sebastian dominante et les jolies arcades des bâtiments coloniaux qui l’entoure. Dans le même ton, on retrouve la Plaza Colon avec des points d’eau en plus. Sinon, un tour dans le quartier El Pueblito ou au Palacio Portales sont également des lieux agréables.


Pour prendre un bon bol d’air, il est possible de monter jusqu’au Cristo de la Concordia. Une sculpture du Christ au sommet du San Pedro, le mont le plus proche de Cochabamba. D’ici on a une belle vue imprenable sur la ville. Une façon de comprendre que celle-ci n’est pas si terrible que ça.


Le côté très agréable de Cochabamba réside sur ses murs. Le Street Art est à la mode, peut-être plus que dans n’importe qu’elle autre ville de Bolivie. Ceux-ci sont magnifiques et parfois immenses. Ce genre de petit détail qui peut vous transformer une ville !



Les alentours de Cochabamba

En périphérie de Cochabamba, il y a quelques villages qui valent plus ou moins la peine d’être visité.


Pour sa diversité gastronomique et pour retourner dans un monde plus « andin », loin de la civilisation moderne, la ville de Quillacollo et le village de Sipe Sipe sont idéals. Attention, ce ne sont pas des incontournables bien qu’ils soient plaisants.


Toujours dans l’optique de déconnexion, un passage par Punata vaut le détour. L’endroit, à l’abri des touristes, est la capitale de Chicha. Cet alcool de maïs fermenté se trouve à des prix dérisoires (6B/0,8€ pour 1,5L) dans de nombreux bars du village ou dans des fabriques spécialisées. Ce n’est pas mauvais, mais il vaut mieux avoir un estomac solide !


Dans la même région que Punata, le village de Tarata séduit pour son charme ancien et son ambiance vivante sans être oppressante. Sans aucun doute le plus bel endroit aux abords de Cochabamba.



Toro Toro, sublime parc national de la préhistoire

A 5h de route… Non, à 5h de chemin désastreux, se trouve la ville de Toro Toro se situant au centre de son parc national du même nom. Ce village est entouré de montagnes dans une région sèche et aride à 2700 mètres d’altitude.


Pour 100B (11,9€) il possible de se balader dans n’importe quel parti du parc pendant 4 jours… Ah si, une condition, et pas des moindres, un guide est obligatoire à un prix qui varie en fonction du nombre de personnes dans le groupe et de l’endroit à visiter.


Le premier jour, je prends la direction (sans guide !) du canyon situé à 4km de la ville. Tout est très bien indiqué et payer 12€ pour un guide me paraît légèrement abusif. Le paysage est magnifique tout le long du chemin jusqu’au mirador du canyon, spectaculaire. Mais le plus beau restait à venir… alors que je prends des photos du paysage, un condor apparaît. Celui-ci se rapprochera à presque 2 mètres de moi… Jamais je n’en ai vu un d’aussi près et c’est impressionnant, majestueux !


Le lendemain, obligation de prendre un guide pour prendre la direction de 2 endroits, plus reculés et difficiles d’accès. 150B (18€) par personne pour un groupe de 4 sur la journée avec le transport et donc le guide sur les sites en question.

Premier arrêt dans un des lieux les plus magnifiques de la Bolivie avec la Ciudad de Itas. Contrairement à ce que son nom l’indique, ce n’est pas une ville mais une accumulation de rochers rosâtres à plus de 3700 mètres d’altitude (l’un des plus haut point du parc) offrant des formes multiples, des paysages sublimes et surtout des caves spectaculaires.


Pour rejoindre le second endroit, on passe devant un point de vue imprenable sur toute la région et les montagnes dites en « dents de crocodile ». Que dire devant tant de beauté et grandeur ?


Direction la Caverna Umajalanta, une grotte naturelle de plus de 7km de long, pour terminer la journée. Jouer au spéléologue… très peu pour moi, je suis vraiment trop grand pour ces bêtises. Mais bon, pour le fun je suis allé me casser le dos (littéralement) en passant dans des endroits impensables dont même Passe-Partout n’oserait pas passer. Ceci-dit, il faut reconnaître la beauté du lieu avec ces stalactites et stalagmites ainsi qu’une cascade au cœur de la grotte, surprenant.


Le parc national de Toro Toro est également reconnu pour être une zone préhistorique où l’on peut croiser des fossiles de dinosaures et autres empreintes prouvant l’existence de ceux-ci dans la région. On y croit ou non, toujours est-il que la ville joue dessus à 100% et c’est assez pour le moins… comique.



L'anecdote de la semaine

Une laverie catastrophique

J’ai profité d’être sur Cochabamba pour laver mes vêtements. Plusieurs laveries se trouvent dans une rue passante à des prix attractifs. Jusqu’ici, rien de plus normal. La dame prend mes affaires, note la quantité, donne le prix et me demande de revenir le lendemain midi… A 15h le lendemain, pour laisser un peu de marge, j’y retourne, ce n’est pas prêt. Je ne suis pas pressé et décide de revenir 3h après. Il semble qu’une partie seulement soit prête… enfin… pour s’y retrouver la laverie écrit sur les vêtements les initiales de la personne. Du coup mes affaires sont propres mais avec un AR écrit sur le col des t-shirts par exemple. Mais ce n’est pas tout ! Ils ont perdu 2 t-shirts. Après 40mn de recherches infructueuses, Jessica est autorisée à passer de l’autre côté de la laverie pour enfin les trouver. Toute une histoire !


Pour mes derniers jours en Bolivie, je vais prendre la direction de Santa Cruz pour accéder au Parc National Amboro et suivre une partie de la route du Che Guevara avant sa mort… Mais ça, vous le lirez dans un prochain article.

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