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Bolivie (part 3) - Uyuni & Parque Nacional Eduardo Avaroa

Après une acclimatation de 2 jours sur La Paz pour mon petit frère, il grand temps de découvrir un peu plus de la Bolivie. Direction Uyuni après 8h de bus de nuit (120B/14€).


Sur place il y assez peu de choses à voir. La ville se situe dans une zone désertique et quelques monuments dont celui du Dakar peuvent attirer la curiosité des touristes. Uyuni vaut principalement la peine pour sa région que l’on peut découvrir à travers un tour d’une à trois journée. On opte pour celui de 3 jours négocié à 580B (69€) par tête !



Jour 1 : Salar d’Uyuni

A peine sorti du bus et le temps de déjeuner, que nous voilà parti en 4x4 dans cette courte aventure à la découverte du Sud de la Bolivie. Notre groupe est composé de 3 brésiliens, 1 slovène, nous 2 les frangins cocoricos, et le chauffeur/guide/cuisinier/mécanicien…

Premier arrêt à seulement quelques centaines de mètres de la ville avec le cimetière des trains. A l’époque, Uyuni était minier et transportait jusqu’à la côte chilienne différents minéraux par voie ferroviaire. Aujourd’hui inexploité, les trains ont été laissés à l’abandon dans un lieu désertique, rendant l’endroit surprenant.


Le deuxième arrêt se fait dans l’endroit le plus célèbre de la Bolivie : le Salar d’Uyuni. C’est la plus vaste réserve de sel au monde. Imaginé un désert blanc de plus de 12 000km² à 3 653 mètres d’altitude. De quoi s’amuser à prendre pleins de photos.


Le midi, on mange dans un restaurant fait de sel, entouré par un grand nombre de drapeaux (dont corse, basque, breton… mais pas français) et une magnifique et impressionnante sculpture du Dakar faite de sel.


L’après-midi, on fait un quatrième arrêt dans le Salar d’Uyuni où il reste un peu d’eau. L’horizon semble disparaître et c’est absolument magique !


Enfin, pour bien finir la journée, quoi de mieux qu’un coucher de soleil dans ce lieu mythique.



Jour 2 : Parc National Eduardo Avaroa (partie 1)

Plus de 3h de route de nuit pour se rapprocher au plus près du parc national dans lequel nous resterons les 2 prochains jours. C’était long, très long même, mais ça nous permet d’économiser quelques heures de sommeil ce matin.

Après un petit-déjeuner simple mais efficace, nous prenons la route d’un champ de rochers volcanique, tous plus ou moins de la même taille mais sculptés différemment avec le temps. Du coup ça donne des formes assez originales dont celle célèbre du condor.


Puis s’en est suivi un enchaînement de lacs tous plus beau les uns que les autres avec de magnifiques paysages entre chaque arrêt. Il faut avouer que la présence de flamants accentue cette beauté. On se permet même de déjeuner à proximité de l’un d’eux.


Avant d’accéder au dernier lac de la journée, on fait de nouveau escale auprès de rochers, au milieu d’un désert de sable. Contrairement à ceux de ce matin, ils sont gros, grands, imposants avec l’un des symboles bolivien : l’arbre de pierre (un rocher qui prend la forme d’un arbre).


La journée se termine sur un énième lac, le plus beau : le Lago Colorado. L’inclinaison du soleil, le vent qui remue la terre ocre, donnent au lac une couleur rose/rouge absolument magnifique. J’ai raté par deux fois un tel spectacle en Australie, mais cette fois je suis content d’en profiter.


Le soir nous dormons dans un village non loin du lac. Une surprise au repas : bouteille de vin rouge argentin pour accompagner le dîner. On n’est pas sur du grand vin, mais l’intention est là.



Jour 3 : Parc National Eduardo Avaroa (partie 2)

Réveil aux aurores ce matin pour arriver avant le lever du soleil sur une zone volcanique faite de geysers appelé Sol de Mañana. Contrairement à ce que l’on peut croire, un geyser ne rejette pas systématiquement de l’eau mais peu parfois bouillir et cracher une fumée épaisse à l’odeur de soufre. Ce champ de geysers, à 4800 mètres d’altitude, fait partie de la deuxième catégorie et ça reste non moins impressionnant d’assister à ce phénomène totalement naturel d’une activité volcanique constante.


On poursuit notre route jusqu’à des bains thermaux pour assister au lever du soleil. La fraîcheur matinale nous refroidi pour se baigner… Pas tant pour se jeter dans l’eau chaude, mais plus pour en sortir. Évitons d’attraper froid, la route est encore longue !


Direction le Laguna Vert avec le fol espoir d’avoir une couleur aussi vive que le lac de la veille. Malheureusement, l’absence de vent ne provoque pas la couleur espérée et nous avons devant nous un lac « normal » avec un volcan en fond.

Petite escale par la frontière chilienne où nos 3 brésiliens quittent le groupe. C’est l’occasion de franchir de 2 mètres la frontière. Oui Alexis, tu peux dire que tu as été au Chili également.


C’est parti pour la longue remontée sur Uyuni avec plusieurs arrêts dont le premier dans le désert de Dali. Le nom a été donné pour la forme surréaliste des rochers présents qui n’est pas sans rappeler les œuvres de l’artiste espagnol.


Après un passage rapide par un nouveau lac puis un petit pépin mécanique d’une trentaine de minutes, nous voilà arriver au charmant village de Vila Mar pour déjeuner. L’occasion d’apprécier une région moins désertique mais toujours aussicharmante.


Ultime étape de ce raid de 3 jours dans un endroit spectaculaire. Un champ de rochers, encore un, mais beaucoup plus dense, beaucoup plus large, situé entre les plaines et les montagnes de la région. Dans son centre, on peut se frayer un chemin aux côtés des nombreux lamas avant de tomber nez à nez avec un lac sombre appelé le Laguna Negra. Le cadre est merveilleux et parfait pour terminer ces 3 jours en beauté.


Quelques heures de voiture plus tard, nous voici de retour sur Uyuni, bien fatigué mais il va vite falloir retrouver de l’énergie puisque demain c’est Potosi qui nous attend !


Les anecdotes de la semaine

Gare aux agences !

Le circuit sur 3 jours est vraiment bien pensé et pour le prix (580B après négociation) on n’est pas à plaindre. Oui mais, allez savoir pourquoi, ils vont vous vendre mondes et merveilles pour que vous signiez chez eux et non chez l’agence voisine. Du coup il y a plusieurs manquements au programme initial et quelques frustrations (île aux cactus, musée de sel, hôtel avec wifi et eau chaude, petit-déjeuner buffet, guide anglophone voir un guide tout court… beaucoup de choses manquent à l’appel).


Un groupe d’une tristesse absolu

Le chauffeur n’étant pas guide de métier, on a reçu assez peu d’informations, il était difficile de mettre l’ambiance dans la voiture. Mais il faut dire que le groupe n’y a pas aidé non plus. Entre le manque d’enthousiasme et la barrière de la langue (les brésiliens parlaient peu espagnol), difficile de communiquer. Ajoutez à ça un membre qui n’arrêtait pas de renifler sans jamais se moucher et vous obtenez un des pires groupes que j’ai côtoyé jusqu’ici. On ne fera pas le voyage ensemble…

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