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Ecuador (part 6) - Montañita & Puerto Lopez

Le soleil, la chaleur, la plage, la mer… je suis de retour en Bretagne ? Presque ! A quelques milliers de kilomètres de là me voici à Montañita. Attention, l’article qui va suivre est hyper constructif et bourré d’informations. Parce que oui, j’en ai fait des choses en une semaine !


Montañita - Sea, Surf and Fun

Quand tu réserves pour 3 nuits, que tu pousses le vice à 5 nuits et que tu finis par rester 1 semaine, ça résume assez bien la problématique Montañita : on sait quand on arrive, rarement quand on part. Et autant vous dire que si ça ne tenait qu’à moi, je serai facilement resté 1 mois… Mais voilà, il faut avancer dans le voyage.


Montañita est donc un charmant village vacances où règne une ambiance détente et festive à la fois. La journée, à part se dorer la pilule à la plage et surfer, il n’y a pas grand-chose à faire. Les hommes font valoir leurs innombrables semaines passées à la salle de musculation, pendant que les filles limitent au maximum le moindre bout de tissu sur leur peau pour harmoniser au mieux leur bronzage.




Fort d’une expérience concluante en Australie et en Bretagne, je m’en vais affronter fièrement les rouleaux compresseurs des vagues de la côte pacifique. Sûr de mes forces, c’est évidemment la faute de la planche (loué 5$ de l’heure), des vagues qui ne sont pas adaptées à ma technique, et d’un peu tout ce que je peux trouver comme prétexte, si je n’arrive qu’à me stabiliser 3-4 fois debout sur ma planche pour quelques chutes… J’ai arrêté de compter à partir de la 50ème ! Vous vous douterez donc bien que ce n’est pas moi sur les photos…


Le soir, ambiance boîte de nuit à ciel ouvert. Le centre devient une vraie fourmilière entre les petites artisans, les restaurants, les stands à cocktails, les bars et les discothèques, il y a en a pour tous les goûts, tous les budgets et surtout jusqu’au petit matin (une des boîtes ouvrant même jusqu’à midi).


Autant vous dire que Montañita est un réel paradis pour tous vacanciers et ça n’a rien à envier aux célèbres îles thaïlandaises, également réputées pour faire la fête.


Puerto Lopez et son Parque Nacional de Machalilla

Même si l’idée m’a effleuré l’esprit, ne rien faire pendant 1 semaine ne m’enchantait guère. J’ai donc pris mon courage à 2 mains (et Dieu sait que c’était difficile) pour aller à 1h au nord de Montañita jusqu’à Puerto Lopez.


Pas grand-chose à signaler dans cette ville sans charme si ce n’est son port de pêche et ses multiples petits bateaux bleus. Les oiseaux de mer viennent également nombreux. On ne sait jamais, au cas où quelques poissons s’égarent !


L’avantage de Puerto Lopez, c’est d’être une ville carrefour entre le Sud (Montañita), le Nord (Manta) et le Centre (Quito). C’est aussi le point de départ pour des activités liées au Parque Nacional de Machalilla.


Ce parc est le plus grand du pays sur la côte pacifique. Il se répartit entre 2 îles (Isla Salango et Isla de la Plata) ainsi qu’un bout de terre (Los Frailes). Je ferai ce dernier ainsi que la seconde île.


Los Frailes abrite des plages magnifiques au milieu d’une végétation particulièrement sèche. On dirait que tous les arbres sont morts. J’apprendrai plus tard que la côte connait 2 saisons : l’été (mai à décembre) où les températures sont fraîches (15 à 25°C), la végétation verdoyante et luxuriante, et l’hiver (décembre à mai) où les températures sont élevées (plus de 30°C) et la végétation très sèche et aride.


La Isla de Plata nécessite de passer par une agence touristique. Elle se situe à 1h (45km) en bateau de la côte et il est fortement déconseillé (question de sécurité) d’y aller avec une personne non agréée. Les prix, pour une journée d’excursion, varient énormément. En haute saison (été) il est possible de voir des baleines, le tour est facturé à 50$. En basse saison, celui-ci descend à 40$... négocié à 30$ puisque tout ce négocie ici.


Départ donc à 9h30 pour cette fameuse île également appelée Les Galápagos des Pauvres, vous comprendrez pourquoi. Pendant le trajet, nous sommes accompagnés d’un banc de dauphins puis à notre arrivée par 4 belles tortues. J’ai demandé une dizaine de fois au capitaine si je pouvais me jeter à l’eau… sans succès !


Le premier pas sur l’île se fait au milieu de centaines de petits crabes rouges qui s’amusent à faire des allers-retours au rythme de la mer, comme des enfants pour éviter l’eau de justesse. On entame une des randonnées, courte de 3km, nous permettant d’apprécier la faune (plus que la flore, on est en hiver) avec différentes races de lézards et d’oiseaux dont les mythiques Fous à pieds bleus et Frégates superbes. Les différents points de vue sur les falaises sont impressionnants. C’est depuis ces falaises que l’on comprend mieux l’appellation « Plata » (argent) pour l’île. Puisque, de nuit, la lune illumine l’île et fait briller la roche comme de l’argent. Celle-ci attire les poissons ce qui permet aux pêcheurs d’en amasser le plus grand nombre et de gagner… de l’argent.


Retour sur le bateau pour déjeuner et gagner un point de snorkeling (masque / tuba). Malgré un courant limitant la visibilité et un corail pas transcendant, le nombre et la diversité des poissons sont incroyables ! Certains me rappellent de bons souvenirs entre les Bahamas, l’Australie ou encore les Philippines mais d’autres m’étaient jusqu’ici inconnus.


Retour sur terre vers 16h. Le seul regret de cette journée, c’est de ne pas avoir pu réaliser un tour complet de l’île pour apprécier aux mieux tous les animaux qui ne sont pas sans rappeler ceux que l’on trouve aux Galápagos. Mais entre une journée à 30$ et 5 jours dans l’archipel à 1000$... il n’y a pas photo !


Les anecdotes de la semaine

3 mois pour se rendre compte d’un oubli

Depuis le début du voyage, je suis assez fier de me dire « Super ! J’ai rien oublié en France ». Et bien ce snorkeling m’a rappelé qu’il me manque le petit câble pour recharger ma caméra sport (qui va sous l’eau). Du coup les souvenirs, ils seront dans la tête et pas sur le disque dur !


Des argentins par milliers

Depuis Cali, je m’étonne de ne plus du tout pratiquer mon anglais et mon français. C’est simple, je ne rencontre que des Sud-Américains et majoritairement des argentins. C’est super, sauf qu’ils ont quelque chose d’assez agaçant quand ils s’expriment : le « ch » à la place du « y » et « ll »… Imaginez à longueur de journée entendre « Comi un pocho, y cho ? » Aaaaaaah somos en Ecuador y aqui dicemos un POLLO y YO !!!!


Bon anniversaire Papi !

J’aurai bien aimé t’avoir depuis la tablette, mais malheureusement (et pour le moment) on ne peut pas dire que cet achat soit bien utile. Mais comme je sais que tu lis mes articles, tu pourras donc voir que ton petit-fils pense bien à toi pour ton anniversaire. Bisous !


Signe que je n’ai vraiment pas grand-chose à faire, j’ai réussi à écrire (plus que de raisons) ma semaine de vacances pendant mon voyage !

A très vite pour mes derniers jours en Equateur !

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