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Equateur (part 3) - Latacunga, Cotopaxi, Quilotoa & Saquisili

Après avoir passé un magnifique séjour sur Mindo, je prends de la hauteur et de la fraîcheur en rejoignant Latacunga, ville étape pour accéder aux volcans de Cotopaxi et Quilotoa, ainsi qu'au marché de Saquisili.


Latacunga, une autre image de l’Equateur

Cette ville du centre du pays ne présente pas un grand intérêt touristique malgré quelques beaux parcs et des églises à l’architecture coloniale. Non, ce qui est davantage intéressant c’est de se balader et de voir comment vivent les équatoriens en dehors du circuit touristique « classique ». C’est l’occasion notamment de voir une dame vendre son lait de chèvre… avec ces 2 chèvres comme témoins, ou encore cette personne qui propose des glaces conservées au frais je ne sais comment.



Cotopaxi, le volcan invisible

Le Cotopaxi est le plus haut volcan encore en activité du pays. Il culmine à 5897 mètres d’altitude et représente l’une des principales activités touristiques en Equateur. Il est protégé par le Parque Nacional de Cotopaxi rendant de façon inéluctable son excursion onéreuse (40 à 60$ la journée en fonction des agences).

Je décide, avec un couple d’argentin et 4 autres personnes rencontrées au terminal de bus (2 argentins, 1 uruguayenne, 1 allemand), d’y aller par moi-même. Il faut savoir que les argentins sont de fins négociateurs et nous parvenons à entrer dans le parc national avec guide (obligatoire) pour 14$ chacun.

Une large partie du trajet se fait en voiture avec un premier arrêt au Laguna de Limpiopungo. On comprend assez vite, avec les nombreux nuages bas, qu’il sera difficile d’apprécier à sa juste valeur le volcan.


La voiture nous dépose à 4580 mètres d’altitude, juste avant de voir les premières neiges. D’ici, nous continuons à pied avec le guide jusqu’au refuge qui culmine à 4864 mètres. Pour la première fois lors d’une randonnée en montagne, je ressens des maux de tête et des problèmes de respiration. C’est normal, on est quand même à une hauteur plus élevée que celle du Mont Blanc !


Bien que nous sommes épargnés par la pluie et la neige, les nuages nous empêchent d’avoir une visibilité au-delà de 20 mètres… nous marcherons donc sur le volcan sans réellement voir à quoi il ressemble.


Quilotoa, la merveille du pays

Tout comme Cotopaxi, Quilotoa est un volcan qui culmine à 3930 mètres. Celui-ci n’est plus en activité et abrite un lac dans son cratère. Son accès est gratuit mais de nombreux tours sont proposés pour 25 à 30$.

Avec l’uruguayenne d’hier et une colombienne rencontrée à l’hostel, nous décidons d’y aller par nous-même car Quilotoa est très facile d’accès. 1h30 de bus (2$), 30 minutes de taxi (5$ à 3) à travers les montagnes, les vallées, même un canyon, et nous voici sur ce lieu magique.


« C’est la plus belle chose que j’ai vu de ma vie ! » La magie du voyage, c’est de se répéter cette phrase quasiment toutes les semaines. Et là, je l’ai sorti une centaine fois je pense, tellement ce lieu est incroyable, unique !

Nous avons entamé la randonnée qui fait le tour du cratère. Une boucle d’une petite quinzaine de kilomètre avec de nombreux points de vue sur le lac mais aussi sur le massif alentour qui est non moins exceptionnel. C’est simple, on ne sait plus où donner de la tête ! Entre un lac qui passe du bleu (avec les nuages) au vert (dès qu’un rayon de soleil apparaît) et une étendue de champs et petites habitations dans les montagnes avoisinantes, il y a de quoi devenir fou. Je ne sais pas si les images reflèteront mon ressenti mais il est difficile de l’exprimer par de simples mots.




Alors... c'est pas magnifique ?!


Saquisili et son marché folklorique

La petite ville de Saquisili se trouve à une trentaine de minute en bus de Latacunga. Elle ne présente pas un grand intérêt sauf le jeudi, jour de marché. La ville se transforme alors en immense espace de vente où l’on retrouve des classiques (viandes, poissons, légumes, artisanats) et du four-tout (vêtements, ustensiles de cuisine, CD/DVD, jouets). Entre un marché et une brocante, on ne sait plus trop par moment. Toujours est-il que ça donne lieu à des images pour le moins insolites.


Pour vous donner une idée photo par photo, on a un homme qui fait des pinçons sur différents matériaux, des vendeurs de poireaux (sûrement autre chose mais je ne sais plus le nom), de l'artisanat bois puis textile de laine, une multitude de fruits (d'ailleurs vu son regard elle ne m'aimait pas celle-là), une couturière, une autre vendeuse de fruits, une multitude de bananes, un grand hall où il est possible de manger les produits fraîchement vendus, des vendeuses de poissons... pour le frais on repassera, des grands sac de patates à 3$ l'unité, et des poulets prêt à cuisiner.



Les anecdotes de la semaine

Dieu du ciel, merci !

Il faut savoir qu’avant de partir sur Quilotoa tous les voyants étaient au rouge. Beaucoup de nuages, un risque de pluie évalué à 100% selon plusieurs applications météo et donc de forte chance de ne rien voir. On l'a tenté et la réussite était vraiment de notre côté. En arrivant, des nuages hauts et un peu de soleil par moment. Et puis les nuages nous ont suivis tout au long de la longue randonnée (5h) sans jamais nous handicaper. Et à 5 minutes de l’arrivée, tout le cratère était recouvert par les nuages rendant la visibilité nulle, la pluie a commencé à tomber… mais la randonnée était terminée !

Même si les nuages ont gâchés la randonnée sur Cotopaxi, on a été vernie niveau météo. Des trombes d’eau le matin avant de partir et également sur toute la route du retour. Mais entre les deux, pendant l’excursion, rien. Magique !


Tout est question d’argent

On m’en demande (hein tonton), vous les appréciez, moi aussi car c’est vrai que ça fait de beaux souvenirs, les photos dites « portraits » ont autant d’impact, si ce n’est plus, que des photos de villes ou paysages. Mais je ne suis pas à l’aise pour prendre ce type de photo et encore moins discret ! Et lorsque je suis pris en flag’ devinez ce qu’on me demande… de l’argent ! Je crois que le jour du marché à Saquisili, on m’a demandé autant de fois de l’argent pour une photo que j’ai pris, que d’être pris en photo avec les locaux. Si je devais réclamer de l’argent dès lors qu’on me prend en photo, je pourrais presque voyager gratuitement !

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