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Colombie (part 9) - Cali

Avant d’écrire quoi que soit, je vous souhaite à tous une excellente année 2018. Merci de me suivre dans mes délires de voyage, en espérant que ça vous inspire pour franchir, vous aussi, le pas.


J’arrive à Cali après avoir pris un bon bol d’air et de fraîcheur en passant Noël à Salento.


Cali de jour…

La troisième ville du pays n’est franchement pas des plus accueillantes. Le trafic est très chargé, les transports en commun compliqués, beaucoup de bruit, de pollution et de quartiers assez sensibles. Mais qu’est-ce que je fou là me direz-vous ? Vous le saurez un peu plus tard…


En attendant, je vous propose quelques clichés pris dans la ville. Evidemment, ces photos ne montrent que les bons côtés de Cali. Un peu en mode cache misère.


Globalement, tout se passe en bordure de la rivière principale et centrale. D’ici on peut apprécier « Los Gatos de Cali » une succession de sculptures de chats. Pourquoi pas.


Par-ci, par-là, se trouvent de beaux édifices religieux. Mais ceux-ci souffrent de la comparaison avec des villes comme Bogota et Medellin.


Cali peut néanmoins être fier de proposer de nombreux parcs permettant de respirer en plein cœur de la ville.


Si on veut un peu d’authenticité, une visite du marché local reste la meilleure option. Ici beaucoup de couleurs entre les différents fruits, légumes et fleurs au Mercado La Alameda.


Les deux attractivités touristiques que je trouve plus séduisantes, se trouvent au niveau des montagnes avoisinantes. La première se fait uniquement en taxi (le chemin est trop dangereux) pour accéder au Cristo Rey. Cette gigantesque représentation du Christ surplombe la ville et offre un panorama sympathique.


La seconde peut se faire à pieds (et je le recommande). Une ascension entre 1h et 1h30 pour arriver au sommet de Las Tres Croces. Là-haut, quelques outils de musculation sont en libre-service… étonnant ! Le chemin est très accidenté et nécessite une bonne condition physique. Par exemple, réaliser cette randonnée le lendemain du nouvel an après avoir dormi 3h, ce n’est pas une bonne idée… mais je l’ai fait quand même ! Bref, encore de beaux points de vue sur la ville.


Enfin, à l’image des grandes villes de Colombie, le street art a une place essentielle dans l’esthétique de Cali.



…Cali de nuit

Bon, vous l’aurez compris, je ne suis pas un grand fan de ville… de jour. Parce que de nuit tout est différent et tout devient nettement plus intéressant.

Pour commencer la ville s’illumine avec des décorations de Noël magnifiques. Oubliez les images d’un Cali insalubre et entrez dans un monde féerique !


Cali est internationalement connue pour la salsa. C’est même la capitale mondiale de la salsa. Et ça se voit. Il y a un nombre impressionnant de bars – clubs de salsa. J’en ai testé pleins et… si je pensais avoir un niveau correct sur les pas de bases de cette danse, et bien je me suis trompé ! Quelle galère de suivre le rythme et la cadence infernale de mes partenaires. Y’a du boulot.


Quand Cali est à la fête

Je suis dans une ville où l’on fait la fête tous les soirs, sans interruption. C’est dans l’ADN de chaque habitant. Alors imaginez si on ajoute à ça une fête annuelle. C’est l’orgie totale ! La dernière semaine de décembre est la plus attendu de l’année parce que c’est le moment d’accueillir la Feria de Cali. Un événement populaire national qui propose un programme de déjanté, impossible à suivre.


Je me suis donc limité au défilé des vieilles voitures…


… au défilé « carnaval » des quartiers et villages voisins, ce n'était pas le grand carnaval espéré…


… au Superconcierto, et pour être super il était super, avec un mélange de Salsa et Reggaeton de 18h à 5h et des artistes mondialement connus (J Balvin, Wizin, Carlos Vives, William Colon, Richie Ray ou encore Sergio Vargas pour ne citer qu’eux)…


… et différents lieux à la pelle pour danser, boire un verre ou tout simplement flâner dans les rues.



Un jour de l’An colombien

C’était l’une des soirées les plus attendues de ma semaine à Cali, c’est celle qui m’a le plus déçu. Le passage à la nouvelle année en Colombie est un événement qui se célèbre en famille et pour le coup, la majorité des restaurants, bars et boîtes de nuits sont fermées.

La meilleure partie fût celle du dîner que j’ai pu échanger avec un groupe de voyageurs. A nous tous on devait représenter une bonne dizaine de pays.


Puis il y a eu incompréhension à 2h du matin où nous avons rejoint des lieux différents pour danser et prolonger la fête… Et puis il était 8h30 quand je suis rentré à mon auberge sous une pluie ahurissante !

Bref, voilà comment j’ai célébré mon jour de l’An. Je vous évite les détails un peu plus croustillants.


Les anecdotes de la semaine

1er cours de salsa

J’admets avoir un peu merdé là-dessus. Cali devait être la ville où je devais me faire plaisir en prenant plusieurs cours de salsa. Si je l’ai beaucoup dansé par moi-même, je n’ai pris qu’une seule leçon mais qui m’a bien servi. Il ne reste plus qu’à pratiquer pour ne rien oublier.


Caliwood, quand Cali se prend pour une référence cinéma

J’ai visité un musée consacré au cinéma… Passionné que je suis, je me suis dit pourquoi pas. Et finalement ce n’est pas un incontournable, sauf si vous fantasmez sur des caméras d’un autre temps.


2 auberges, 2 mondes à part

A Cali, j’ai passé 3 nuits dans une auberge (Vigyan Hostel) bien notée mais dont la qualité est totalement à revoir. Une chambre de 18, aucun rangement, beaucoup de bruit, un personnel peu accueillant et des espaces communs ridicules. Un enfer ! Et puis il y a eu 4 nuits dans une autre auberge (Pajara Pinta Hostel), mieux située et surtout de bien meilleure qualité. Avec un accueil chaleureux, plusieurs petites chambres de 4, pleins d’espaces communs, une piscine, une terrasse avec vue sur la ville, et une décoration de goût. Un délice !


Une météo capricieuse

C’est le moins que l’on puisse dire ! Cali a été très compliquée niveau météo. Peu de soleil et des pluies assez fortes à plusieurs moments dans la journée. Une météo qui ne colle pas à la Feria qui propose de nombreuses activités à l’extérieur. Selon les habitants, c’est la première année que le climat est aussi pourri en 60 ans de Feria… pas de chance !


Cali aura donc été la ville où j’ai le moins visité mais où j’ai rencontré le plus de monde. Des gens vraiment attachant qu’il m’a été difficile de quitter… Et puis le temps passe et je me rends compte que la Colombie se termine bientôt, je n’ai pas envie de partir même si j’ai envie de voir autre chose. J’écris donc ces quelques lignes avec une pointe de nostalgie et de morosité. Cette sensation me passera pendant cette ultime semaine colombienne avec Popayán, San Agustín et le carnaval de Pasto. Tout un programme avant de rejoindre l’Equateur !

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