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Le paradis philippin - Coron & Palawan


Un plan B coûteux mais bon, on s’en doutait vue le nombre d’île à faire. Direction Coron, dans la partie Sud-Ouest des Philippines. Un avion, ou plutôt une sorte de coucou, nous y amène Geoffrey, moi et 23 autres passagers. Bizarre de prendre un avion aussi petit.



C’était les Corons….

Non, je ne suis pas rentré dans le nord de la France, je ne suis pas devenu supporter de Lens et encore moins fan de ce tube de Pierre Bachelet. Les Corons philippins sont une ville et une île. La ville est sur l’île de Buausanga et l’île est à quelques kilomètres plus au sud… Allez comprendre !


L’île de Buausanga est doté d’un aéroport… on va dire aérodrome ça passe mieux. J’ai rarement été dans un endroit aussi petit pour l’avion. La principale ville de l’île est à 30 minutes de route plus ou moins bitumée et se nomme donc Coron. Pas mal de touristes mais largement en dessous de la population locale. On peut comparer l’endroit à une des îles thaïlandaises avec l’âme du pays en plus.


Il y a une principale (et presque unique) activité à faire : shipwrecks scuba diving. Traduction : de la plongée dans des épaves de bateaux. En effet, historiquement, lors de la Seconde Guerre Mondiale, il y a eu une bataille navale dans l’archipel de Coron coulant de nombreux (une quinzaine) navires japonais dans un périmètre de seulement quelques kilomètres. Autant dire un paradis pour les Divers aujourd’hui.


Pour des novices comme nous, il faut d’abord une présentation et une préparation assez lourde avant de plonger, sécurité oblige. Vue le nombre de compagnie, je vous conseille de choisir des locaux. Ils sont nettement moins formels que les instructeurs européens et vous laisseront plus de liberté. Evidemment, il y a légèrement moins de sécurité.


Explication des règles de base en bord de mer et première plongée à près de 15 mètres autours et dans un navire, le Teru Kaze. Enorme pour une première. Les coraux sur les parois sont magnifiques et nager à l’intérieure d’une épave c’est… impossible de trouver les mots.


Départ depuis le bateau pour la seconde épave. Moins profond (de 1 à 11 mètres), le Lunsong Gun Boat reste très agréable et on ressort avec une seule envie : en voir d’autres.


Sur une longue journée (8h-18h), le coup est relativement modeste pour ce type d’activité : 3 300 pesos (66€).


Depuis Coron, il est également possible d’admirer un sunset en haut du Mont Tapyas. 702 marches pour accéder au sommet mais à l’arrivée, une vue formidable sur la ville et l’île de Coron ainsi que l’archipel. De très belles images en résultent.


Direction la dernière île philippine : Palawan. Mais avant ça, près de 9h de bateau… et ce n’est pas l’habituel ferry, juste un petit bateau de pêche dont un pêcheur ne voudrait même pas ! (pas le gros derrière mais le petit devant)



La force est avec toi jeune Palawan

C’était long ce trajet en bateau mais avec une collation le midi et des rencontres sympathiques à bord, ça c’est bien passé. Surtout lorsqu’on arrive sur El Nido.


Ville la plus au nord de l’île de Palawan, El Nido est dans un cadre idyllique, entre d’immenses falaises et la mer. C’est aussi un petit paradis touristique (les prix s’en ressentent) mais la population locale reste tout de même en majorité, heureusement. Je dis « ville » mais l’ambiance globale fait plus penser à un village avec des petits bars posés en bord de mer, des petits restaurants et shops un peu partout et des hôtels et maisons d’hôtes à tous les prix. Nous avons trouvé notre bonheur aux pieds des falaises. Chambre sommaire, lavage au sceau avec les blattes, le tout pour 5€ la nuit chacun… au top !


Sur deux jours, il est possible de faire un petit tour sur les plages alentours et le nord de l’île ainsi qu’une petite escapade en mer.


Pour le tour du nord de l’île, un scooter est plus que préférable. A plus de 10€ le scooter, un seul fera l’affaire. Il y a comme une boucle à réaliser depuis El Nido. Par l’Ouest il est possible de s’arrêter sur la plage de Nacpan. Un endroit immense et quasi désert bordé par les cocotiers. Plus au nord, c’est essentiellement les vues panoramiques qui valent l’arrêt. Comme on a souvent tendance à se retrouver en altitude, il y a de belles photos à prendre. Et puis tout au long de cette route désastreuse (très peu bitumée), il y a l’accès à certaines plages dont je ne connais pas le nom et sur lesquelles il est possible de faire des rencontres inattendues.


Quelques centaines de mètres au sud d’El Nido, on retrouve les plages de Corong Corong et (surtout) Marimegmeg. Sur cette dernière, c’est juste le paradis. Quelques touristes, juste ce qu’il faut, 2-3 bars de plage, un peu de musique et un décors époustouflant avec les îles montagneuses au loin, l’eau bleu turquoise et le sable blanc. Le bonheur ! Il est même possible de se faire une petite tyrolienne pour prendre de la hauteur et survoler cette beauté.


Après une sortie sur les terres quoi de mieux qu’une sortie en mer. Des sorties snorkeling d’une journée on en a fait pas mal depuis le début de l’aventure asiatique, mais rarement à plus de 10€… pour celle-ci, on passe la barre des 20€ ! Mais ça les vaut largement. 5 sites en petit comité sur le bateau : Commando Beach, Secret Lagoon, un spot pour déjeuner, Small Lagoon et Big Lagoon. Si l’on peut reprocher le nombre trop important de bateaux touristes sur les différents lieux, les paysages demeurent magnifiques. Commando Beach est une plage déserte sublime coupée de tout. Secret Lagoon, qui n’a de secret que le nom, est un lagoon accessible par un petit trou entre les rochers. Le spot où nous avons déjeuné était pleins de méduses (c’est la saison). Pas de snorkeling mais un festin de roi sur le bateau ! Jugez-vous-même : crabe, poisson, moules, 2 salades fraîches, fruits… Yummy ! L’après-midi, le Small Lagoon nous ouvre ses magnifiques portent, accessible uniquement à la nage ou en kayak. Pour le Big Lagoon, il laisse entrer certains bateaux et beaucoup de méduses. La nage y est presque suicidaire… N’est-ce pas Geoffrey ?


Globalement une très belle journée et à n’en pas douter, des très bons moments sur El Nido.



Retour à la locale avec Puerto Princesa

A 5h de route d’El Nido se trouve la capitale de l’île : Puerto Princesa. Un peu moins de 250 000 habitants pour cette ville considérée comme un transit pour les touristes. C’est en effet ici que se trouve le principal aéroport de l’île à 5h d’El Nido donc, et à une petite heure des plages avec hôtels luxueux.


C’est dans cette ville que nous passerons nos 3 dernières nuits philippines.


Les activités ne sont pas légions mais il est toujours bon de louer un scooter pour aller voir aux alentours. A une bonne heure se trouve la plage de Sabang. Un endroit magnifique (encore un) où les cocotiers se mélangent avec les monts et l’eau bleu turquoise… C’est bizarre, j’ai l’impression de me répéter.


J’ai lu quelque part que Palawan a été élue, il y a peu de temps, comme la plus belle île au monde. Ce titre ne serait pas usurpé dans le sens où les paysages sont sublimes. On peut s’arrêter toutes les 2 minutes en scooter, regarder autour de soi et juste dire « Wouahou ! ».


De retour sur Puerto Princesa, il est possible d’apprécier l’histoire, l’architecture et la vie locale de la ville. Sur la principale avenue (Rezal Avenue), on retrouve le Capitol, la Cathédrale et le Plaza Cartel. Il y a même une place couverte qui regroupe un skate parc, un terrain de « tennis-ballon » à la sauce philippine (rendez-vous sur ma prochaine vidéo pour comprendre) et quelques spectacles et jeux populaires de temps en temps. La Baywalk est également un lieu privilégié par les locaux pour boire un verre, faire du sport ou simplement se balader loin du bruit de la ville et avec vue sur la mer.


La nightlife de Puerto Princesa n’est pas extraordinaire et c’est souvent dans les lieux nocturnes que l’on recense le plus de touristes. Ceci dit, ça fait du bien de refaire quelques soirées. On avait coupé court depuis la Thaïlande.


Et voilà, toutes les belles histoires ont une fin… Ce pays nous aura coûté cher, 600€ rien que pour les transports aériens. Certes. Mais il nous aura fait découvrir tellement de belles choses, au-delà des photos cartes postales, les Philippines regorgent d’endroits inimaginables. Et nous n’en avons vu qu’une partie. On a fait l’impasse sur Boracay, considérée comme la plus belle plage du monde, mais extrêmement touristique (chose que nous cherchons à éviter) et les rizières de Banaue, à contre cœur. Et ce n’est que deux lieux parmi des dizaines qui méritent d’être vu.



Ah, et pour ceux qui disent que le problème ici c’est la fiabilité des transports… Je dis vrai ! On a eu de sacrées belles frayeurs, quelques retards, des changements de dernières minutes, mais au final on s’en est toujours très bien sorti.



Les Philippines, je vous dis au revoir, mais sûrement pas adieu !

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