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Melbourne, place aux artistes !


Après un voyage fantastique en Nouvelle-Zélande, me voici de retour sur ma terre d’accueil : l’Australie. Et quoi de mieux que Melbourne pour reprendre le rythme australien ?


Melbourne, deuxième plus grosse ville d’Australie, derrière Sydney, et connue pour être une des villes les plus agréable à vivre au monde.


Le petit bonheur en arrivant, c’est la chaleur. Même en soirée, on apprécie se balader en tee-shirt. Disons qu’il y a eu 5 semaines de fraîcheur néozélandaise et je venais à peine de sortir de l’hiver australien. Donc oui, un peu de chaleur ça fait du bien.


Pour ce court séjour d’une semaine à Melbourne, j’ai réservé une auberge dans le quartier de Windsor, collé à la rue Chapel Street. Sans le savoir, je me retrouve à deux pas de la rue la plus vivante de la ville. Des bars, des restaurants, des boîtes de nuit… ça bouge sur Chapel Street !



La proximité n’existe pas

En choisissant mon auberge (Back of Chapel), j’ai choisi l’emplacement idéal. Proche du centre-ville et de la plage… Enfin pas vraiment. Quand on regarde une carte, il est possible de croire que tout se trouve à quelques minutes de marche et pourtant. La ville est très grande et très étalée. Quand Sydney a choisi de bâtir sa ville en hauteur, Melbourne a préféré opter sur la largeur. De ce fait, les distances sont hallucinantes. 45 minutes pour rejoindre la plage et 1 bonne heure jusqu’à l’entrée du centre-ville.


Mais contrairement à Sydney, marcher dans Melbourne ne relève pas du parcours du combat. Tout semble fait pour les piétons : de nombreuses allées piétonnes, des trottoirs larges, des parcs menant au centre et de nombreux tramways. Marcher devient donc agréable et il n’y a pas ce sentiment d’oppression et d’étouffement que l’on retrouve dans de nombreuses villes en Australie.



Une plage décevante sauf le soir

Pour mon premier jour à Melbourne, j’ai pris la direction de la plage dans le célèbre quartier de St Kilda. 30 degré à l’ombre et un soleil de plomb, je ne pouvais pas faire autrement.


Si le quartier est sympa avec de belles résidences, une grande rue pleine de restaurants et bars, des attractions comme le Luna Park, la plage, elle, ne fait pas vraiment rêver. Il y a une rue avec pas mal de circulation qui la longe. Le sable n’est absolument pas doux, on croirait du sable sorti d’un chantier. Et pour finir, la mer n’est pas très propre. Mais dès que le soleil se couche, la plage nous dévoile un tout autre visage…


Il existe une jetée avec quelques bateaux et un beau restaurant au milieu. Les photos sont parfaites pour le coucher de soleil, surtout lorsque celui-ci nous offre ses plus belles couleurs. Pas mal de monde sur place mais pas pour le même spectacle.


En effet, c’est le moment choisi par nos amis les pingouins pour rentrer chez eux dans les rochers de la jetée. Si l’on avait lutté pour voir 5 pingouins en Nouvelle-Zélande, ici c’est presque trop facile. Ils arrivent par dizaine et ne sont pas du tout intimidés par les humains. On pourrait les toucher rien qu’en tendant le bras, c’est dire.



Y a-t-il un centre-ville ?

Bien sûr qu’il existe un centre-ville, du moins sur le papier. Parce qu’en réalité, ce n’est pas si flagrant que ça tant tout est étendu. Quelques grandes tours sont là pour nous le rappeler, mais les rues et les espaces piétons sont identiques à ceux de la banlieue.


On se balade donc facilement dans le centre de Melbourne, quitte à s’y perdre de temps en temps tellement c’est étalé. Mais peu importe où l’on se trouve, on s’y sent bien. Merci la population et le street art.



Merci la population

Il aura donc fallut attendre Melbourne et 8 mois en Australie pour voir une ville essentiellement peuplée d’australien. Ce que j’écris pourrait tomber sous le sens, mais j’ai vu tellement d’asiatique entre Perth, Darwin, Brisbane et surtout Sydney que ça m’a agréablement surpris.


Autre point, pour nous messieurs, Melbourne est le premier endroit depuis le début de mon voyage où je vois autant de belles femmes. Le taux doit être assez hallucinant ! Il y a la beauté du visage mais aussi la façon d’être : sportive, bien habillée et toujours avec un sourire ravageur… y’a de quoi craquer !



Merci le street art

Melbourne est aussi mondialement connu pour son art de rue, ses graffitis que l’on découvre un peu partout dans la ville. Est-ce vérifié ? En parti, oui.


En parti seulement, parce que lorsque l’on demande des informations sur le sujet au Visitor Center, on ressort avec une carte de la ville présentant les principales allées décorées. Une dizaine au total, pour seulement 2 qui valent le coup d’œil.


Le street art de Melbourne n’est donc pas quelque chose que l’on trouve facilement. Il faut chercher les bonnes rues, marcher parfois plusieurs minutes sans rien se mettre sous la dent et puis d’un coup tomber sur quelques œuvres d’art magnifique.


Et c’est en choisissant de marcher plutôt que de prendre les transports en commun, que l’on rencontre des endroits insolites. La ville est étalée, les graffitis aussi.



Une situation, une phrase, une image

Se balader le long des quais. Sur un accès uniquement piéton, on retrouve de nombreux restaurants et bars de chaque côté du fleuve, facilement accessible par des ponts.


Chiller dans les parcs. Ce qu’il y a de bien dans Melbourne, c’est que l’on peut se poser dans un parc quand on veut sans chercher un point chute pendant des heures.


Admirer l’architecture des bâtiments. Parfois old school, parfois moderne, parfois singulier, la plupart des bâtiments de Melbourne ne laissent pas indifférents.


Se perdre dans les « Lanes ». Je connaissais les Streets, les Avenues, les Alleys et bien maintenant il y a les Lanes et souvent, c’est dans ces toutes petites rues que l’on retrouve de beaux graffitis de street art.


Rouler sur le circuit de Melbourne. Ce qui est amusant sur le grand prix d’Australie de F1, c’est qu’il est en plein dans la ville de Melbourne, du coup c’est amusant de faire brûler la gomme sur la grille de départ et de prendre les virages serrés comme les pilotes (même si j’étais en vélo).


Vivre la Melbourne Cup de l’extérieur. La compétition équestre la plus célèbre au monde, accessible à la bourgeoisie mondiale, une journée où le pays s’arrête, où les filles sont toutes en robes avec chapeaux et les gars en costard cravate, où le champagne coule à flot et où l’on assiste à une débauche totale de tout ce beau monde ; c’est marrant à voir. (Par respect, je n'afficherai pas de photo)


Marcher sur Chinatown. La particularité de ce Chinatown, c’est qu’il n’y a pas tant d’asiatique que ça et c’est assez bizarre quand on sait que toutes les autres villes en sont bondées.



Vous avez désormais un bref aperçu de cette très belle ville de Melbourne.


Je vous embrasse !

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