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Carnet de bord d'un français dans la Terre du Milieu - Chapitre 2


Kia Ora ! Bonjour en maori. Voici le deuxième chapitre de mes aventures en Nouvelle-Zélande.



Day 13 : Premiers pas sur l’île du sud

Nous avons passé la nuit sur un parking en bord de mer. Beaucoup de vent, mais c’est ainsi que vit Wellington. Qu’il y ait du soleil ou de la pluie, il y aura toujours du vent. Par ailleurs, la ville, même si nous ne l’avons que survolé, ressemble à ce que l’on nous a raconté… c’est-à-dire pas grand-chose. Il y a beaucoup de bâtiment en construction, le centre est assez terne et seul le port et la mer offrent un certain charme à la capitale néozélandaise.


A 7 heures nous faisons le check-in pour entrer sur un immense ferry. La traversée de 3h30 nous coûte 279$ (pour la voiture et 3 adultes). Dans le bateau, c’est royal : une salle de cinéma, des prises pour charger nos appareils et même du wifi… très faible, mais suffisant pour suivre PSG-OM et avoir mon frère, Ju, Flo et Thibault par Skype. La traversée est magnifique. Plus nous nous approchons de l’île sud, plus le paysage fait rêver. Toujours autant de verdure sur les terres, toujours autant de bleu en mer et encore plus de montagnes.


Nous arrivons vers 11h15 à Picton, où nous faisons nos premiers kilomètres sur l’île du sud en direction de Blenheim. Cette ville est le centre de la principale région viticole de Nouvelle-Zélande. Ça tombe bien, c’est notre programme de l’après-midi.


Vers 13h nous nous rendons sur le domaine de Whitehaven où nous louons 3 vélos pour la demi-journée (25$ chacun). Nous avons un long circuit à respecter. Ce premier domaine propose la dégustation de 5 vins pour 2$... c’est par ailleurs, la seule fois que nous paierons pour tester du vin. Le domaine suivant, No 1 Family Estate, nous propose 3 champagnes. A une centaine de mètres, le domaine de Giesen nous attend avec 4 nouvelles dégustations. En face, nous testons 4 vins au Wairau River. Après un bon coup de pédales, nous arrivons au domaine de Forrest où nous goûtons 4 autres vins, je fonds pour un Riesling particulièrement fruité qui a su marquer mon palet. Au domaine de Framingham nous en testons 4 autres. Et pour finir, 2 verres nous attendent au domaine de Gibson Bridge. Nous sommes arrivés trop tard pour tester ceux de Seresin. Avec le vent (et un petit peu l’alcool), le retour à vélo n’a pas été simple… Mais quels sont les vins que l’on trouve dans la région ? Essentiellement du blanc. Je vous ai parlé du Riesling, nous avons eu du Sauvignon et également du Pinot Gris. Côté rouge, un Merlot et du Pinot Noir.


Je suis loin d’être un expert en vin, d’autant plus que je ne suis pas un grand amateur. Mais en bon français qui se respecte, j’ai joué le jeu et je me suis surpris à en apprécier plus d’un.


Evidemment, nous n’avons pas repris la route tout de suite après. Il faut laisser le temps de la digestion. Direction le nord-ouest de l’île, où nous apprécions, une fois de plus, l’extrême beauté des paysages. C’est la même chose que sur l’île du nord mais en mieux, en plus beau, en plus grand. Nous trouvons un petit coin dans la campagne pour passer la nuit.


Demain, un grand soleil devrait être de la partie pour se balader sur les bords d’Abel Tasman.



Day 14 : Entre l’Espagne et les Bahamas, il y a Abel Tasman

Nous reprenons notre route sous un grand soleil et après une bonne nuit de sommeil. Direction Abel Tasman avec un arrêt à Nelson pour se renseigner sur les différentes randonnées à faire. Nous en choisissons une, adaptée pour une demi-journée.


Nous arrivons le midi sur la ville de Marahau où nous prenons un taxi boat (35$). Celui-ci nous amène sur la plage d’Anchorage en traversant différentes baies et îles du parc national d’Abel Tasman. Il fait même un arrêt proche de rochers où nous voyons une otarie. A l’état sauvage, c’est vraiment génial.


La plage d’Anchora, à l’image de tout le parc national, est magnifique. Aucune habitation, aucun véhicule, juste de la verdure, des monts, de l’eau turquoise-transparente, des plages et des randonneurs.


Nous entamons notre marche par une loupe autours de cette première plage afin d’accéder à un sublime point de vue.


Puis il faut revenir jusqu’à notre van, situé à plus de 14km de là où nous sommes. Sur la route, toujours des panoramas spectaculaires offert par ce parc magique. Par moments, j’ai l’impression de me retrouver en Espagne, sur la Costa Brava. Sur d’autres on est plus proche des Bahamas tant la couleur de l’eau est claire et transparente. Mais au final, je me rends compte que cet endroit est unique.


La randonnée fût longue et nous arrivons à la tombée de la nuit. Epuisés et avec la nécessité de se laver et de faire une lessive, nous optons pour un camping (15$ chacun la nuit). Le prix du confort…



Day 15 : Une longue route jusqu’aux Pancakes

C’est vrai que ça a du bon de dormir dans un camping. Les douches sont chaudes, le linge est propre et il y a même une cuisine à disposition pour se faire à manger. C’est du grand luxe !


Aujourd’hui, nous avons près de 5 heures de route pour rejoindre la côte Ouest. Nous traversons de magnifiques paysages avec beaucoup de montagnes peuplées de différents conifères. La route est longue et sinueuse mais le spectacle est encore au rendez-vous, surtout avec le magnifique soleil que nous avons.


On s’arrête manger dès notre arrivée sur la côte, en bord de mer à Charleston. Une magnifique réserve où l’on observe la mer déchaînée avec des vagues venant se fracasser sur la roche. Après manger, on profite d’un petit treck pour observer de plus belle cette mer et ces vagues.


En route pour le deuxième arrêt de la journée dans la région de Punakaiki. Trois spots nous y attendent.


Le premier est la Pororari River Track. Une longue marche le long d’une rivière entourée d’une végétation tropicale très dense au milieu des montagnes. On pourrait se croire dans la jungle. Avec ce beau soleil, la randonnée est vraiment géniale. On se laisse aller à quelques ricochets dans la rivière, le tout sous une atmosphère apaisante et relaxante. Il existe une marche de 8h mais on se limitera à 1h.


Le second est le plus célèbre endroit de la région : Pancake Rocks. C’est une petite marche (20 minutes) qui nous amène le long de la falaise où se sont formées des traits continues sur la roche. C’est vraiment impressionnant à voir. Et effectivement, comme les traits sont parallèles les uns aux autres, on pourrait croire à un empilement de pancakes, d’où le nom. C’est assez touristiques, pas immanquable en soit, mais ça a le mérite d’être vu.


Le troisième est une petite grotte, la Punakaiki Cavern. C’est marrant de s’y aventurer mais ça ne vaut vraiment pas les grottes vues sur l’île du Nord.


En fin de journée, nous reprenons la route pour Greymouth. Je n’ai pas vu de souris (mouth) mais le gris (grey) je l’ai vu… la météo s’est détériorée. On s’arrête faire quelques courses et profiter du peu de wifi avant de reprendre la route sous des trombes d’eau. On n’ira pas beaucoup plus loin ce soir, c’est plus prudent.



Day 16 : A l’attaque du glacier

Il a plu toute la nuit jusqu’au petit matin… Mais à notre réveil, c’est le soleil qui domine et c’est tant mieux. Après le petit déjeuner, nous prenons la route vers le Franz Joseph Glacier à 2h30 de route.


Sur le chemin, nous nous arrêtons au Glow-worm Dell où nous ne voyons rien. C’est un spot à faire de nuit pour voir les vers luisants éclairer un mur.


Peu avant midi, nous arrivons au pied du glacier. Là, nous nous enregistrons pour la principale activité de la journée : la montée sur le glacier de Franz Joseph à 10 000 mètres d’altitude.


Enfin, quand je dis la montée, c’est plutôt l’hélicoptère qui nous y dépose. Une grande première que je savoure pleinement. C’est très bref mais on apprécie le paysage et les montagnes qui entourent le glacier. Sur place, notre guide nous attend. On est équipé de la tête aux pieds, prêt à affronter la glace.


Au final, ça se résume à une balade sur le glacier pendant 2h environ. L’endroit est magnifique et nous découvrons des espaces sculptés dans la glace uniques. On se laisse aller à quelques photos et profitons du beau soleil de la journée.


Le retour en hélicoptère est toujours aussi agréable. Ça me rappelle le jeu La Carte aux Trésors !


Mais la journée n’est pas finie. On repasse rapidement au van prendre des affaires de rechange pour aller savourer des bains chauds. Trois bassins : 36, 38 et 40°C. Plus d’1h à profiter de ce moment. Après ça, une longue et bonne douche chaude. Nous voici propre et apaisé.


L’activité prise à l’unité et regroupant hélicoptère, équipement, marche sur le glacier, accès aux bassins coûte 350$. Mais nous avons payé moins cher comme nous avons réservé plusieurs activités en même temps.


On trouve un bel endroit avec vue sur les montagnes pour passer la nuit. Ce soir, on se pète le bide. Grosse ration de spaghettis bolognaise et banana bread en dessert. Royal !


Avant de se coucher, on observe le ciel qui est magnifiquement éclairé par les étoiles. C’est un instant magique, un de plus dans ce pays qui me surprend de jour en jour…



Day 17 : Entre les lacs il y a du bleu…

Plus on va au sud, plus il fait frais. C’est normal. Et ce matin, on sent bien cette fraîcheur au réveil. Heureusement que le soleil est là pour nous réchauffer quelque peu.


On reprend la route direction le Lake Matheson qui reflète la montagne de Fox Glacier offrant de superbes photos. C’était sans compter sur une surchauffe du moteur de la voiture. A peine 1km parcourus et nous voilà sur le bas-côté à attendre la dépanneuse… Super ! Décidément, avec les voitures, je ne m’en sortirai jamais !


Il s’avère que le problème était là quand on a loué la voiture et qu’on l’avait détecté dès le début. « Ce n’est rien » disait le mécanicien de l’agence de location. Il va falloir qu’il assume ses propos parce qu’on ne va pas en rester là. Nous perdons une matinée dans l’histoire et le radiateur n’est plus du tout fonctionnel. Bon, tout est relatif. On profite de la situation pour faire une légère randonnée de 20 minutes dans à l’entrée de la ville de Fox Glacier. Loin d’être extraordinaire.


A 12h30 on récupère le van et on repart pour le Lake Matheson. Un des lacs les plus connus en Nouvelle-Zélande pour sa réflexion parfaite des montagnes. Pas de chance, les nuages sont arrivés dans la matinée. Du coup, pas de belles photos. Dommage.


Une longue route nous attend jusqu’à Wanaka où nous devons passer la nuit. En chemin, nous nous arrêtons sur plusieurs points.


Le premier est un pont à l’entrée de Haast où l’on voit une rivière bleue turquoise provenant des montagnes et s’écoulant en mer. Très joli.


Le second est le Knights Point Lookout. Un point de vue sensationnel sur la mer bleue claire et transparente.


Le troisième est notre pause goûté. En bord de rivière, toujours avec cette eau turquoise, entourée par les montagnes aux sommets enneigés.


Le quatrième est la Thunder Creek Falls. Une grande cascade venant s’échouer dans la même rivière (vous aurez deviné la couleur). L’endroit se rapproche d’une des scènes du Seigneurs des Anneaux quand l’ennemi est repoussé par les eaux.


Quelques mètres après se trouve le cinquième point, Gates of Haast. Un pont qui surplombe la rivière qui est cette fois-ci déchaînée comme un torrent.


Le sixième se nomme Fantail Falls. Une grosse cascade, un peu moins impressionnante mais toujours aussi sympathique.


Le septième et meilleur pour la fin, les Blue Pools. On marche une dizaine de minute pour traverser un pont qui tient on ne sait trop comment. Puis on arrive au croisement de deux rivières. L’eau est calme et particulièrement transparente. Le fameux bleu turquoise est de nouveau présent mais beaucoup plus intense. Avec la vue sur les montagnes en fond, l’endroit est juste parfait.


Puis on arrive à l’entrée du Lake Wanaka au coucher de soleil. Ce doit être le plus bel endroit où j’ai dormi de tout ce roadtrip. On est comme sur une presqu’île au milieu d’un immense lac qui est uniquement entouré de montagnes (la plupart enneigées). C’est juste merveilleux. On se fait un petit feu de camp, allumé à la pierre à feu (attention), pour profiter des dernières couleurs du magnifique sunset.


Avant de se coucher, Goulven nous apprend qu’il va nous quitter sur Queenstown… C’est vraiment dommage puisqu’on formait une belle équipe mais ainsi va la vie. Il nous faudra très rapidement trouver quelqu’un parce que financièrement, ça va devenir compliqué… On regardera tout ça au clair, demain.



Day 18 : Wouah Wanaka

6h45, je jette un premier coup d’œil par la fenêtre… trop tôt. 7h, toujours rien… et c’est finalement à 8h que je me lève pour apprécier le lever de soleil. Sauf que, malgré ce formidable spot, les montagnes cachent le soleil et empêche d’avoir un beau sunrise. On ne peut pas non plus tout avoir.


Aller, c’est reparti pour la journée. On attaque une petite montée le long du lac Wanaka où nous nous arrêtons au sommet. Petite pétanque improvisée avec des cailloux (on fait avec les moyens du bord). Et devinez qui c’est le vainqueur ? C’est bibi !


Deuxième arrêt à une centaine de mètres plus loin. On coupe la montagne pour atterrir sur le lac Hawea. Aussi long que le lac précédent mais bordé par des montagnes plus petites.


Troisième arrêt au bord du même lac offrant un très beau point de vu avec un formidable panorama entre les montagnes, la neige, le lac et quelques îlots.


En chemin, on s’arrête prendre de l’essence. Je me permets de l’écrire car les prix ont flambés depuis notre départ. On est passé à 2,19$ le litre. Ça fait mal !


Et nous voici donc arrivé sur la ville de Wanaka. A l’entrée, nous nous arrêtons Puzzling World. Un site touristique qui regorge d’effets d’optiques, de différents casse-têtes ou encore de choses magiques. On profite des activités extérieures au site sans pour autant payer les 16$ d’entrée.


Wanaka est une petite ville qui a tout de la parfaite ville de montagne. Pleins de petites maisons chaleureuses, de restaurants à vous faire saliver, le tout entouré de montagnes et du lac portant le nom de la ville. Qu’est-ce qu’on s’y sent bien. Dès le premier abord. Je suis sûr qu’avec un peu plus de temps, j’y serai resté une petite semaine.


En fin de matinée, on se cale à la librairie pour commencer à faire les démarches pour trouver un nouveau roadmate… Autant dire que sur le parcours qu’il nous reste, ce n’est pas gagné.


Le midi, on mange face au lac. Un décor tout simplement sublime avec les montagnes que l’on voit en fond.


Premier spot de l’après-midi : That Wanaka Tree. Toutes les photos illustrant ce point sont sublimes. Un arbre, un seul, qui sort de l’eau au milieu du lac. Bon, c’est beaucoup de blabla pour au final pas grand-chose. Mais au moins on l’aura vu. Direction le Diamond Lake maintenant.


A une vingtaine de minute de Wanaka se trouve le spot de Diamond Lake. L’accès au lac est facile et rapide avec une très belle réflexion sur les montagnes alentours. Mais pour apprécier le côté « Diamond » il faut entreprendre une petite montée jusqu’à une plateforme. Sur celle-ci on peut voir des scintillements dans l’eau grâce au soleil. Comme l’impression de voir des diamants dans l’eau.


Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin… la route continu jusqu’en haut de la Rocky Mountain. Une longue, très longue montée qui nous fait passer par plusieurs points de vue spectaculaires. Et puis nous voici au sommet… Wouah ! Rien d’autre à dire. Une vue à 360°C entre les montagnes, le lac et la ville de Wanaka. On est tellement haut, que les voitures sont minuscules. On s’y pose quelques minutes pour apprécier l’instant, reprendre notre souffle aussi, mais surtout pour s’imprégner de chaque image que l’on perçoit au sommet de cette montagne. Car, bien que je sois incapable de classer les différentes choses que j’ai réalisées depuis mon départ de France, cette ascension et ce panorama au sommet resteront gravés dans ma mémoire.


On retourne sur Wanaka, face au lac, pour le coucher de soleil. Malgré la fraîcheur quand le soleil se couche, on ne peut qu’adhérer à un apéro bière-chips. On contemple les dernières couleurs dans le ciel avant de se mettre à table et de reprendre la route pour trouver un endroit où dormir.


Ça y est, nous voici en haut d’une montagne (encore) avec une belle prise au vent. De nuit on ne voit rien mais je suis sûr qu’au réveil on sera de nouveau bouche bée. Bonne nuit…



Day 19 : Le grand saut

Ouh qu’il fait froid ce matin. Nous sommes bel et bien en haut d’une montagne donc fortement exposé au vent. Mais qui dit « en haut d’une montagne », dit une vue superbe. Donc nous déjeunons au chaud dans la voiture à observer de temps en temps la vue qui nous est proposée.


Il est temps de basculer de l’autre côté de la montagne vers Queenstown. On s’arrête une première fois pour admirer le paysage. Puis une seconde fois pour la même raison. Et nous arrivons à notre destination.


Queenstown est un peu plus grand que Wanaka, il y a plus de vie et pourtant c’est tout aussi calme et posé. La ville est bordée par le grand lac Wakatipu lui-même entouré de montagnes avec des restes de neige sur les sommets. Il paraît que la vie nocturne est extraordinaire ici… malheureusement nous arrivons le dimanche donc pas le meilleur jour mais bon, on verra ça ce soir.


Après une petite balade dans la ville, il est déjà temps de se présenter à notre activité du jour. La première activité depuis 8 mois où je suis tendu, presque stressé. Je ne sais pas pourquoi j’ai payé pour ça… Ai-je réellement envie de la faire ? Difficile de revenir en arrière.


A 13h15 nous sommes attendus à la boutique Canyon Swing où nous prenons une navette pour s’éloigner de la ville et entrer dans les montagnes. Sur place, nous marchons 3 petites minutes avant d’arriver sur une plateforme… ça y est, vous me suivez et vous vous dites « Il va faire un saut à l’élastique » et bien pas exactement. Je vais faire un « Bondy Jump » et pas n’importe lequel, puisque c’est le plus haut du monde. Sur un Bondy Jump, l’attache ne se fait pas aux chevilles mais à la taille. On peut sauter comme on veut (salto, sur une chaise, démarrer dans le vide, les mains attachées, partir d’un toboggan, etc.). A la différence d’un saut à l’élastique, le Bondy Jump agit comme une balançoire géante. Au départ on tombe en piquet en frôlant la paroi de la montagne puis, une fois la corde tendue, on bascule de gauche à droite. Voilà dans quoi je me lance.


C’est donc extrêmement nerveux que j’attaque mon premier saut. Malin comme je suis, je choisi de partir dans le vide, la tête en bas… là pour de l’adrénaline, on est servi. Ça va à une vitesse que j’ai à peine eu le temps de sortir toutes les insultes possibles et imaginables. Pardonnez-moi.


Et oui, vous avez bien lu « mon premier saut », ça annonce donc un deuxième. Pour être franc, je ne me sentais pas capable de sauter directement depuis la plateforme. J’ai donc pris le compromis avec le toboggan. Je me suis installé en haut de cette petite passerelle inclinée, ils m’ont détaché la ceinture et au moment où je suis parti j’ai entendu un « Wait ! Wait ! ». Oh mes aïeux, j’ai bien cru que ce saut serait le dernier. Les gérants aiment faire ce genre de blague. La sensation est encore plus grande et intense que le premier saut. Quand c’est vos pieds qui tombent en premier, c’est tout de suite différent.


Après ça, je peux le dire, j’ai surpassé le truc qui m’effrayait le plus. J’ai surmonté mon vertige naissant et je suis vraiment heureux et fier d’avoir sauté dans une falaise à plus de 100 mètres de hauteur.


Nous regagnons le centre-ville pour faire une pause casse-croute et faire les comptes… Qu’est-ce que j’ai horreur de parler d’argent ! Face à la difficulté de retrouver quelqu’un pour finir le trip, on envisage avec Gijs de le finir à deux. En recalculant, essence + location + nourriture, ça nous reviendrait à 250-300€ plus cher que prévu. C’est un budget conséquent mais pas excessif.


Aux alentours de Queenstown, rien n’est gratuit. Nous optons donc pour une nuit en auberge (même prix qu’un camping). Nous choisissons le X Base en centre-ville à 25$ la nuit.


A l’heure où j’écris ces dernières lignes, je suis dans la chambre face à la fenêtre avec vue sur les montagnes. C’est pas mal quand même.


Ce soir, nous allons au Frug Burger. Il paraît qu’on y déguste les meilleurs burgers au monde. Je vous en dirais des nouvelles. Ensuite nous verrons s’il y a de la vie un dimanche à Queenstown avant de regagner l’auberge pour une première nuit tout confort depuis 2 semaines.




C’est la fin d’une nouvelle aventure puisque Goulven nous quitte demain. Sauf mouvement de dernière minute, nous finirons ce roadtrip néozélandais à deux. Déjà deux semaines que celui-ci a commencé. Il nous en reste deux autres pour profiter au maximum de ce fabuleux-merveilleux-génialissime pays !


Bisous tout le monde, portez-vous bien !

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