Une désillusion puis du travail
- Stop dreaming Start travelling
- 18 févr. 2015
- 5 min de lecture
Hello everybody !
Pas de cours d’anglais pour commencer mon article mais plus des petites choses à savoir sur l’Australie et la région de Perth.
Je n’en avais pas vu pour le moment, mais j’ai passé plusieurs heures avec 2 australiens à l’accent… incompréhensible ! (cf « Mon first job »). Il faut savoir que la langue utilisée par les australiens est l’anglais. Les aborigènes emploient un langage moins commun. Le problème de la compréhension ne vient pas de l’anglais (quoique), mais de l’accent. C’est un peu comme si un étranger voulait parler avec un français alors qu’il a un québécois en face de lui. Pas évident du tout…
A mi-chemin entre les perroquets et les perruches, j’ai découvert que la région de Perth était peuplée d’étranges volatiles. Contrairement aux corbeaux, noirs et avec une voix bizarre, ces oiseaux (appelé perroquet justement) sont colorés et chancelants. Un plaisir pour les yeux donc, mais aussi pour les oreilles.
Même si j’ai l’impression de ne pas faire grand-chose pour le moment, il y a quand même à raconter. Alors ne perdons pas de temps car je sais que je vous ai laissé en suspens sur le dernier article.
Alors ce boulot ?!
Ne soyez pas déçu pour moi, la pilule est passée depuis, mais je me suis pris la quenelle du siècle ! N’ayant toujours pas trouvé de boulot samedi, je me dirige d’un pas décidé vers le restaurant de Fremantle (celui qui m’avait promis du travail). Sur place, le manager n’avait pas reçu mon CV et n’était même pas au courant de ma venue. Pas dramatique en soi, je sais me vendre. Mais lorsqu’il m’annonce que 5 ans d’expériences sont nécessaires… ce n’est pas la même chanson. Seul conseil utile du manager : « Mens sur ton CV ». OK. Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. 2 semaines d’honnêteté n’ayant pas payées, me voilà désormais avec plusieurs années d’expériences en tant que serveur et barman. En espérant enfin un résultat positif…
Ne pas se laisser dépasser par les événements
Face aux difficultés à trouver un job dans le secteur de la restauration, j’ai décidé de voir ce qui se passait ailleurs, là où il y a du travail : le bâtiment.
Dans un premier temps, j’ai passé un diplôme pour être apte à travailler sur les chantiers. Ce diplôme est gratifié par une carte appelée la White Card. Elle est indispensable pour tous les métiers physiques au même titre que le RSA dans la restauration.
Je suis ensuite allé postuler dans les agences d’intérim spécialisées. Pas tout seul, heureusement. J’étais accompagné de mes deux compères français pour former le trio magique. Après le Bon, la Brute et le Truand, voici l’Anglais, L’humoriste et le Smiley. Autrement dit, l’un maîtrise parfaitement l’anglais, l’autre suffisamment pour sortir les petites blagues au bon moment et le troisième (devinez qui c’est ?!) qui sort son plus beau sourire… et la chemise aussi !
Un trio qui a finalement bien fonctionné puisqu’on a été pris tous les 3 pour un boulot d’une nuit.
Mon first job
Programmé de 18h45 à 3h du matin, à 30$ de l’heure (net) c’est avec la ferme intention de faire du bon boulot que nous sommes allé sur notre premier chantier. Une intention peut être un peu trop ferme. Après 4 heures de boulot et 30 minutes de break, on avait rempli les 4 bennes, déplacés tous les meubles et rempli les papiers pour être payé. Si vous calculez bien, à 23h15, tout était plié. Dans ces cas-là on finit plus tôt mais les heures non travaillées ne sont pas payées. Bon, le patron était très satisfait de notre travail et nous a payé 1 heure supplémentaire, c’est toujours ça de pris !
Maintenant il faut harceler l’agence d’intérim pour retrouver ce type de boulot en attendant de trouver quelque chose de plus stable…
Sinon la vie suit son cours
Un samedi festif et un dimanche à la plage ont clôturés ma deuxième semaine australienne.
Samedi c'était la fête des géants à Perth. Près d'1 million de personne réunies pour voir deux marionnettes géantes gérées par des nantais (on est vraiment partout), c'est aussi impressionnant qu'incompréhensible. Après, c'est une fête aussi bien populaire que culturelle et historique. Mais bon, à la même époque il y a un carnaval en Espagne qui est bien mieux !
Dimanche je suis allé sur la plus belle plage depuis le début de mon périple. Toujours beaucoup de vent mais un paysage très agréable, calme et reposant. Jugez-en par vous-même avec la photo.
Dans l’auberge, j’ai eu 5 nuits assez difficiles (si ce n’est horrible). Un vieux dégeulasse mais cool au premier abord est arrivé au backpack. Comment le décrire ?... Imaginez Michael Jackson s’il avait eu 80 balais, la peau qui part dans tous les sens, un nez presque plat, comme un monstre quoi. Vous l’avez ? Et bien c’était à peu près ça. Mauvaise surprise quand j’ai vu qu’il se trouvait dans ma chambre. C’est là que les emmerdes ont commencé. Première emmerde : cet homme ronfle comme pas possible. La vieillesse et la cigarette font que son ronflement fait racler sa gorge et son nez. Difficile à décrire mais non moins horrible. Papa, tu es une perle à côté. Deuxième emmerde : il n’avait aucun respect. Se réveiller le matin et voir que la chasse n’a pas été tirée, ouvrir les rideaux, la porte et partir tout en laissant tel quel… voilà des problèmes quotidiens et très chiants. Troisième problème (pour couronner le tout) : cet enfoiré (n’ayons pas peur des mots, désolé pour la vulgarité) a quitté le backpack avec ma chemise ! De quoi mettre en colère mais bon… c’est les aléas des auberges de jeunesse.
Que dire de plus… aller, juste pour le plaisir
Ils vont m’en vouloir en lisant l’article mais j’ai trouvé une bande de pote énorme ! Entre un qui se mange un poteau (mais vraiment bien) en plein milieu d’une rue parce qu’il ne regarde pas la route, un autre qui met son linge dans… le sèche-linge et qui le sort content de voir qu’il est déjà sec, ou encore celui qui veut faire tenir une planche de body surf en bois sur son corps grâce à la seule force du vent et qui se la prend sur le pied en la lâchant… non, je vous promets, je n’ai pas le temps de m’ennuyer avec eux.
Sinon j’ai rempilé pour une troisième semaine au backpack, ma dernière si je ne trouve pas de travail… ça aura le temps de changer d’ici là.
Je pense avoir fait le tour.
A l'heure où je vous envoi cet article, je reviens d'une matinée de distribution de flyers. C'est toujours bon à prendre car payé, mais allez distribuer 2000 prospectus dans les boîtes aux lettres sous un soleil de plomb... fatiguant.
Je vous souhaite une excellente journée et fin de semaine, en attendant d'autres bonnes (je l'espère) nouvelles.
Bisous !
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